Je suis reparti en Argentine ! Bientôt le nouveau blog ...
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mercredi 18 novembre 2009

A Mendoza, pédale et picole !

Jeudi, 22h00, je suis sur la terrasse du Baluch à Cordoba, en train de manger un gros morceau de viande, avec Yonantan et plein d'autres backpackers sympas de tous les pays. Oups mon bus est dans 30 minutes ! Je salue tout le monde, attrape mon sac et saute dans un taxi pour le terminal. C’est reparti pour une nuit de bus (10h, une plaisanterie en Argentine). La direction : Mendoza, une des villes réputées les plus agréables à vivre, et surtout le centre de toute une région viticole (dis-je en essuyant une goutte de salive qui s’échappe, simple réflexe pavlovien).

Comme d’habitude, le bus est ultra-confortable, j’arrive à dormir presque d’une traite et me réveille à 6 heures. Le paysage est déjà évocateur : sur le bord de l’autoroute, des vignes à profusion, au fond, la Cordillère des Andes qui vient apporter une touche de blancheur à ce beau tableau.



Je m’installe au Break Point Hostel, en plein milieu du quartier des bars : grand salon, grande cuisine, jardin avec piscine, ça s’annonce bien. Mais en Argentine, il est souvent difficile d’avoir son lit avant l’heure du check-in, je dois donc attendre de 8h à 11h30 en surmontant ma fatigue, malgré la nuit presque normale passée dans le bus. Je finis par avoir mon lit, un dortoir un peu surchargé en lits pour peu d’espace, et m’écrase dans la torpeur ambiante. J’avais quand même atteint la limite de ma fatigue à Buenos Aires et Cordoba, et avais réalisé l’exploit de m’endormir deux secondes en marchant, lors d’un retour à l’hôtel en pleine nuit. Il y a donc du retard à récupérer. Il me semble.

J’attrape quand même les dernières heures ensoleillées pour faire un petit tour de ville. Sa réputation n’est pas usurpée : de belles avenues ombragées par les platanes, des canaux d’irrigation le long des trottoirs, une sensation de dolce vita, des petites places charmantes disposées en domino autour d’une grande Plaza Independencia où il fait bon flâner autour de la fontaine et dans l’herbe. Une rue piétonne pleine de terrasses, ce qui n’est quand même pas très fréquent en Amérique du Sud.



Retour à l’hôtel, la Avenida Villanueva se remplit doucement, les terrasses sont déployées et conquises par les fêtards. Ambiance un peu « branchée » et commerciale qui me convainc peu, je reste peinard à l’hôtel. Samedi matin, encore peu renseigné sur les centres d’intérêt en ville et autour, je me laisse vite tenter par un tour en parapente. Je suis dans ma série « sensations dans les airs », et le saut en chute libre de Cordoba me reste en tête. C’est donc parti pour le sommet d’une montagne à l’extérieur de la ville, en vieille jeep.

Arrivés en haut, on s’équipe vite. Un des instructeurs me choisit, m’enfile un harnais et m’explique seulement qu’il faudra courir dans la pente et surtout pas sauter. OK je veux bien mais à 5 mètres c’est déjà plein de grosses touffes d’herbe peu hospitalières, j’espère qu’on va décoller vite. Il fait difficilement décoller la voile et me malmène un peu, à droite à gauche, et soudain on court comme des dératés dans la pente raide, direct vers la brousse peu accueillante. Ça devient sport mais ça y est on décolle. Calme absolu, le vent est faible ce matin, le ciel d’un bleu immaculé et le soleil brûlant. On flirte avec les sommets arides, Mendoza est devant nous, légèrement masquée par un voile de torpeur. Malgré le vent faible ça secoue un peu, mais la sensation de voler, confortablement assis dans mon harnais, est vraiment bonne, si j’oublie la gerbouille qui menace, plutôt rare chez moi.



Au bout d’une demi-heure virevoltante, on finit par atterrir, un peu violemment parce qu’un vent contraire s’est brusquement manifesté au sol. On s’affale au sol brutalement mais les jambes sont sauves. Belle expérience, mais j’aurais peut-être dû attendre un peu. Trois jours après le saut en chute libre, la comparaison est inévitable et penche lourdement d’un côté. Difficile d’y trouver le même plaisir …

De retour à l’hôtel, je passe à nouveau une journée tranquille avec un petit tour en ville à la Avenida Las Heras et son Mercado Central plein de fromage. La ville est particulièrement tranquille le week-end, peu de circulation sous les platanes. Je zappe à nouveau les bars, toujours pas inspiré bien qu’on soit samedi soir et que l’avenue chauffe aux portes mêmes de l’hôtel.

Le dimanche matin est à nouveau paresseux (dangereuse tendance, il faut se réveiller !). Je pars quand même découvrir le Parque San Martin, grand parc en bordure de ville. Arbres majestueux, massifs de fleurs, nombreuses pelouses, grande fontaine dans le style Versailles, grand lac artificiel arpenté par les rameurs. C’est dimanche après-midi, les joggeurs se frayent un chemin entre les familles. Je me sors du labyrinthe de chemins et cherche une rue qui me ramène à l’hôtel, et je tombe sur la rue Boulogne-Sur-Mer ! A vrai dire j’en avais déjà repéré une sur le plan de Cordoba, quelques jours plus tôt. Et quand je dis à certains Argentins que je suis de Boulogne-Sur-Mer, ils connaissent. Le célèbre Général San Martin, une des figures les plus célèbres d’Argentine et même d'Amérique du Sud, est mort à Boulogne-Sur-Mer, et il y a une glorieuse statue.



Lundi je fais la connaissance de Norine, canadienne d‘Ottawa en voyage en Amérique du Sud jusqu’à-plus-d’argent. Nous sommes d’accord pour faire ensemble la plus fameuse activité à Mendoza, éminemment sociale et surtout pas solitaire, le Bike&Wine Tour (que l’on pourrait traduire par « Pédale et Picole »). Mais dès qu’elle se sentira un peu mieux, pas aujourd’hui. Je loue un vélo et pars pour un tour plus approfondi de la ville, et de ses parcs surtout. Je prends à nouveau le chemin du Parque San Martin, tellement grand qu’il faut un vélo pour bien l’explorer. Routes et chemins dans tous les sens, pelouses désertes cachées derrière les arbres. Je longe le golf, repasse par la grande porte façon Versailles, puis arrive par hasard au stade de Mendoza, qui date de la Coupe du Monde de 1978. Je prolonge jusqu’au zoo, il est fermé aujourd’hui mais un bel ara trône sur le portail d’entrée, totalement libre mais peu bavard ... mes « hola » insistants ne recevront aucune réponse.

Retour en ville, pour découvrir des bouts de quartier encore inconnus. Côté trafic je déchante vite : nous ne sommes plus le week-end, et les villes argentines ne me paraissent pas très accueillantes pour les vélos. Je prends ma dose de CO2 et de stress dans les bouchons à l’heure de pointe, et rentre tant bien que mal rendre le vélo. Encore une soirée calme dans les fauteuils profonds en cuir du salon du Break Point Hotel, avec comme bruit de fond la musique commerciale du restaurant « branché ».

On me donne une chambre individuelle, minuscule, mais au prix d’un dortoir, je vais enfin pouvoir dormir correctement. Sur le pont dès 8h, je pars à Maipu avec Norine pour faire enfin le Bike&Wine Tour : le tour en vélo des bodegas et fabriques d’huiles d’olive de ce charmant patelin en banlieue de Mendoza. Une fois le vélo loué, on commence par un tour au Musée, puis à une nouvelle adresse absente de la précieuse carte : dégustation d’huile d’olive, de liqueurs (ah l’absinthe à 75°, ça chauffe !), de chocolats, olives, et plein de petites choses … parfait avant d’entamer la tournée du rouge.

Onze kilomètres plus loin, après avoir pédalé le long d’une belle route bordée d’arbres, charmante comme dans toutes les régions viticoles, remplie d’odeurs, nous arrivons dans la seule bodega française, tenue par un couple d’âge très mûr qui a tout plaqué en France pour s’installer ici et apprendre le métier du vin. Le Malbec est pas mal, le Cabernet Sauvignon encore mieux. Après une visite et une dégustation à l’usine d’huile d’olive juste en face, histoire de vraiment caler nos estomacs, nous remontons la route pour visiter différentes bodegas. La première est bondée, on ne s’attarde pas, surtout que l’heure passe vite et que nous n’avons toujours pas dégusté beaucoup de vins différents.

On enfourche les vélos le long de cette route, belle mais un peu dangereuse, doublés de près par des camions, bus et voitures. Un policier en moto nous arrête et nous demande où on va (ben picoler ! l’est con lui ...).
« A la bodega Trapiche.
- No pueden, todo es cerrado a las 5. Ahora solo la olive oil es abierta todavia.”

Ben zut, on nous avait dit que tout fermait à 6 heures. Dégoûtés ! Nous n’avons dégusté que dans une bodega et c’est déjà fini. Nous reprenons le vélo et réfléchissons deux secondes, non c’est pas possible, il faut tenter. Demi-tour pour tenter une bodega plus proche, et je comprends le truc : le salopiaud a voulu nous enfler et nous envoyer dans un business tenu par un de ses proches. Il ne peut pas ignorer que tout ferme à 18h ! J’avais entendu parler de la corruption de la police en Argentine, mais jusqu’ici je les trouvais plutôt bienveillants avec les étrangers.

Et effectivement la bodega Tempus Alba est encore ouverte. Coup de chance, c’est une des plus belles de la liste. Très moderne, très classe, elle a aussi parmi les meilleurs crus du coin. Pas de temps à perdre avec la visite, direction la terrasse qui domine les vignes pour une dégustation de six de leurs crus : rosé, Merlot, Syrah, Malbec, Cabernet Sauvignon …

Petit rapprochement stratégique vers la table d’à côté pour picoler d’une manière plus sociale, avec canadiens, irlandais, autraliens. Il est 18h, le soleil chauffe encore et arrose d’une belle lumière les vignes autour de nous, le bonheur. Même les hollandaises de mon dortoir, assises à la table d’à côté et d’habitude très fermées, daignent sourire, c’est dire si on est bien !



Trente minutes de vélo pour retourner au loueur, la langue sèche, j’essaie d’évacuer en pédalant vite tandis que Norine profite d’une escorte personnelle, un policier à moto qui la suit de près sans relâche (pour une fois qu’un argentin suit une fille dans la rue sans paroles ni bruits tendancieux, elle a apprécié !).

Retour en bus, nous faisons la connaissance d’une irlandaise et d’un australien qui s’appelle Nicolas et parle français. A peine quinze minutes de conversation et j’ai son e-mail en poche, voilà un nouveau contact pour Sydney, ça marche comme ça le voyage ! Un énorme plat de pâtes à l’hôtel avec Norine pour finir d’éponger le rouge, on déballe tous les péchés gastronomiques achetés dans la journée, et au lit !

Le mardi j’enchaîne pour tenter d’effacer les trop nombreuses journées paresseuses, je pars vers un des plus beaux décors de la région. Par simplicité je prends un tour avec une agence, mais lorsque le mini-bus vient me chercher à mon hôtel, j’ai une surprise inattendue : la moyenne d’âge des autres touristes frise la surchauffe, tous les voyants sont au rouge. Merci l’agence qui ne m’a rien dit !

Bon ce sera une journée essentiellement photos. Et il y a de quoi … Nous nous engageons dans la cordillère des Andes, en direction de la frontière chilienne. Rapidement les montagnes prennent des teintes rouges, oranges, grises, brunes, et même jaunes. Nous longeons un lit de rivière très large et quasiment sec, au fond duquel coule une mince rivière.



Premier arrêt devant un beau pont de pierre sur la rivière Picheuta, construit il y a plusieurs siècles. Puis on poursuit jusqu’à l’objectif principal de la journée : el Puente del Inca. C’est un pont naturel, aux couleurs jaune et orange vifs, formé par la glace et le dépôt de sédiments. Unique et magnifique !



Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons le sommet de l’Aconcagua, point culminant de la Cordillère des Andes à 6962 mètres. Nous sommes un peu loin pour bien l’apprécier, mais il est massif et d’une blancheur parfaite. Le temps d’un déjeuner massif à Las Cuevas, nous poursuivons jusqu’au poste frontière chilien. Le vent est gelant mais l’environnement en vaut la peine : contraste de roche et de neige, impression de bout du monde, seuls les gardes-frontière témoignent d’un peu de vie.



Et c’est reparti pour de longues heures de bus pour rentrer à Mendoza, presque sans arrêt. Je continue à mitrailler de photos tellement les montagnes sont belles, enneigées ou pas. Par chance ma vitre n’est pas maculée par l’Argentine qui se sent très mal, quelques rangs devant …

Pour une fois je ne passe pas une soirée tranquille à l’hôtel, je suis entraîné dans un bar par Anny et Ray, un couple germano-irlandais bien sympa. J’aurai passé une semaine en plein milieu du quartier des bars en ne sortant quasiment pas, ambiance trop commerciale. Le dernier jour est encore bien peu actif, je dis au revoir à Norine qui part à son tour au Puente del Inca. Mais j’ai le plaisir de déjeuner avec mes deux copines de Seattle, rencontrées à Iguazu, qui reviennent de trois semaines de woofing dans une ferme et sont à Mendoza pour deux jours.

En ce moment ma priorité est d’essayer de recroiser des gens que j’ai pu croiser plus tôt, en Bolivie ou dans le nord de l’Argentine. Iñigo, Angela, Antonia, Emilie et Hervé … Pas facile, parce que chacun change ses plans, ses dates, décide au dernier moment. Si je m’attarde trop longtemps à un endroit pour y attendre quelqu’un, je prends le risque d’attendre pour rien et de perdre du temps pour le reste du voyage. Si je décide de partir parce qu’il semble inutile d’attendre, la personne en question va probablement arriver juste après …

Là j’ai réussi à retrouver Erin et Cait et ça fait plaisir. Ne rencontrer que des nouveaux voyageurs toutes les semaines et ne pas les revoir a quelque chose de frustrant. Les contacts persistants sont plus satisfaisants. Il y eut Josh et Natalia en Equateur, Emilie et Hervé à Potosi, Elise et Damien à Buenos Aires, et maintenant Erin et Cait. Et d’autres retrouvailles à venir, c’est prévu …

Je quitte Erin et Cait et pars pour un dernier tour en ville jusqu’à l’avenue Boulogne-sur-Mer et le Parque San Martin. Passage à l’hôtel pour me cuisiner un petit dîner (je ne vais plus beaucoup au resto, mais je fais mes courses et je cuisine, un bonheur !), dire au revoir aux gens de la réception de l’hôtel, avec qui j‘étais devenu très familier au bout d’une semaine, et jeter mon sac dans un taxi en dernière minute. Fin d’une semaine de dolce vita dans une ville paisible, à la température toujours idéale, au vin abondant. Mendoza est bien une des villes argentines les plus vivables pour un européen ...

Direction le froid, dans une région au nom mythique, qui en fait rêver plus d’un. Allez, on se retrouve dans 17 heures à la sortie du bus. Chau amigo !
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14 commentaires:

  1. Et il était où le post du lundi matin qui permet de commencer une semaine de bureau de bonne humeur?? ne nous fais plus le coup-là pliz ;)

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  2. @Fred :
    je poste quaisment toujours la nuit, pour que vous puissiez le lire avec le café du matin, et que j´aie des commentaires a mon propre réveil, mais j´avoue que je n´ai pas pensé au lundi matin, il faut dire que les semaines ne veulent plus dire grand chose pour moi. J´essaierai d´y penser, pour le we prochain ca pourrait le faire.
    merci & @ +

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  3. Salut vieille fripouille,

    ça m'éclate : tu te rends compte qu'un jour, tu va te poser, bosser, brancher ton réveil chaque soir pour le lendemain, et te creuver le cul autour de tant d'aspirations égoïstes qui ne sont plus les tiennes ... !?!

    J'ai l'impression que ta vengeance a un rudement bon goût, cependant même si tu te bouges et te pousses aux fesses, les petits détails qui tuent disparaissent.

    N'oublie pas de bien mâcher !

    Quoique facile à dire vu d'Aulnay ... Tu te sens pas encore trop blasé ? Tes aspirations sociales durables ne trahissent-elles pas une perte d'intérêt culturel ou un trop plein qui masquerait le goût de tes visites ?

    bises
    Bru

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  4. Bonjour Nico

    Que te reste-t'il a expérimenter dans les airs? Tu as bien raison d'en profiter. Je vois que ton carnet d'adresses se remplit et j'espère que tu auras l'occasion de revoir une grand partie de tes rencontres. Très cosmopolite mon Nicolas!!
    Encore merci et mille bisous
    Maminou

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  5. Salut Nico, encore une partie interessante de ton voyage ! tu le sais sans doute mais nos préoccupations du moment concernent notre belle équipe de France qui fait l'un de ses matchs les plus pourris pour se qualifier à la coupe du monde... on aurait du prendre Maradona comme selctionneur ;-) biz Vianney

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  6. Bonjour toubadour,

    Saut en binome, expérience en commun que j'ai réalisé dans la vallée de Chamonix... Assis sur mon assiette en cuir, pas un bruit, le Mont Blanc, bon souvenir lorsque j'ai fait le tour pédestre du Mont Blanc avec mon meilleur pote Bertrand... A deux durant 7 jours, entre refuges, tente et abreuvoir pour lavabo... Voila Nicolas... Notre actualité, c'est notre maison et les plans définitifs arrivent !

    @+

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  7. @Burns :
    oui je sais que le retour sera dur, je le redoute déjà même si j'ai encore le temps. Mais je ne comprends pas ce qui, dans cet article, amène ta remarque ?
    J'ai un peu de mal à te suivre, c'est peut-être moi qui suis fatigué : quels petits détails qui tuent ?

    Sinon oui, je sens un trop plein en ce moment, j'ai du mal à apprécier à leur valeur tous les paysages grandioses que je vois en Patagonie (articles à suivre).

    merci & @ +
    Nico

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  8. @Maminou :
    il doit bien en rester, des trucs à faire dans les airs, on m'a parlé d'un saut à l'élastique monstruux en NZ.
    Pour le carnet d'adresses, je pensais la même chose récemment, je vais pouvoir faire un tour du monde rien que chez les gens rencontrés (enfin d'Europe surtout).
    biz

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  9. @Vianney :
    j'ai vu les 20 dernières minutes et la prolongation du match, une honte ! Rien qu'en ouvrant Google News, je vois que la polémique chauffe en France !
    @ +

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  10. @Philippe :
    oui il faudra que je refasse ce voil en parapente, dans un endroit plus impressionnant de préférence.
    Les longs treks comme ça, c'est des grands souvenirs ...
    bon courage pour la maison !

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  11. Yo Nico,
    quand je parle des petits détails qui tuent, c'est rapport à la première gorgée de bière ...
    Beaucoup ont noté dans tes premiers posts, la profusion de petits détails absolument fabuleux comme la tête de quelqu'un, une impression, bref un détail, complètement insignifiant, mais qui donne toute sa valeur à la photo.
    Je ne crois pas qu'il faille le chercher absolument, mais qu'il arrive de lui-même, créée la surprise, un sourire imperceptible, et surtout un souvenir.
    Je crois qu'un blog lecteur dont j'ai oublié le nom, t'avait fait remarqué à quel point ces détails étaient savoureux ...
    C'est peut-être moi mais dans tes derniers posts, je n'ai plus su les remarquer au détriment de besoins autres comme retrouver des têtes connus.
    D'où la question, comment vas-tu ? Tu satures et ressents le besoin de trouver un deuxième souffle ou bien ?
    Ce n'est pas une inquiétude mais de la curiosité : un tel périple voit défiler j'imagine un sacré nombre de phases psychologiquement différentes, mais l'envie, reste-t-elle imaculée malgré tout ? Pour tout dire c'est ça qui m'empêche de me projeter dans un tel périple ;-)

    Bises
    Bru

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  12. Rom' and Croustine24 novembre 2009 à 01:17

    Hello mon gars !
    Bon à défaut de pouvoir dire "ca y est il neige" comme tous les ans à cette époque, je peux te dire "ca y est on est marié"! Ouais ca fait 3 mois je sais, mais pour l'administration québécoise ca fait juste 5 jours qu'ils nous l'ont confirmé... Champagne !

    Bon courage pour la suite, fermes les yeux, oublies où tu es et... assures-toi que ton esprit vive au même endroit que là où tes jambes te portent. J'ai une idée pour toi : et si chaque matin tu te levais en te disant que c'est ton dernier jour de voyage? En jouant le jeu, je suis sûr que ces fameux petits détails retrouveraient leur place d'or à tes yeux.

    Bon vent frangin, bisous de nous deux

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  13. @Burns :
    ok je comprends mieux et ... je me faisais la même remarque aujourd'hui ! La principale raison est que l'Argentine est beaucoup moins exotique que les pays précédents, à certains endroits comme Buenos Aires, on se croit en Europe. Il y a donc moins de petits détails amusants à noter, bien que j'ai toujours mon petit carnet sur moi (il me sert surtout pendant les trajets en bus, pour décrire les paysages).
    Le détail arrive toujours de lui-même, mais le réflexe de le noter pour éviter de l'oublier, pour éviter d'en profiter de façon passive et éphémère, ce réflexe est difficile à acquérir ET à conserver. Déjà en France, j'essayais d'avoir cette discipline du "petit carnet", mais je n'y arrivais pas. Je vais réfléchir, il doit bien y avoir des choses que je n'ai pas racontées sur les argentins, à part qu'ils sont trop trop trop sympas !
    Pour le besoin d'un nouveau souffle, la réponse est clairement OUI. Je quitte bientôt l'Amérique du Sud, ça devrait aider ...
    @ +

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  14. @Rom' and Croustine :
    ben félicitations alors ! Faudra éviter de grossir des doigts, sinon vous pourrez pas enlever la bague et la remettre dans 7 mois ...

    Pour les petits détails, j'ai répondu à Burns. Pour ce qui est du dernier jour, non je réfléchis justement à gérer mon temps différemment, aller moins vite, faire comme si ça n'allait pas finir un jour de juin ...
    biz & @ +

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