Je suis reparti en Argentine ! Bientôt le nouveau blog ...
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samedi 28 novembre 2009

El Calafate, Patagonia siempre

J’attrape le bus jeudi matin avec Séverine et Rémy, direction le sud, toujours le sud. Direction El Calafate, le cœur de la Patagonie et l’un de ses lieux mythiques. Les voyageurs qui ont déjà fait ce trajet nous promettent un voyage apocalyptique : 30 heures de trajet, en partie sur un chemin de terre parce que la fameuse Ruta 40 est en travaux.

Et effectivement c’est rude : très rapidement on quitte les lacs, la route est étroite et en triste état, au milieu de la steppe inhabitée. Chaque croisement avec un camion ou un autre bus fait peur, il arrive que l’un d’eux fasse un appel de phare parce que notre bus louvoie et tangue comme un bateau sur les ondulations de la chaussée et les nids de poule. On arrive sur la partie en construction, et on roule sur le côté, sur un chemin en terre invraisemblable pour un bus moderne de ce gabarit. Ils n'ont peur de rien les latinos ! En matière de transports, cela fait plus de quatre mois que je le constate. Je repense surtout au trajet entre Potosi et Uyuni en Bolivie, six heures éprouvantes au milieu de nulle part.

Des oiseaux jaunes et noirs volent ensemble d’arbre en arbre, en groupe très serré. Le paysage devenu habituel se déroule à nouveau, de grandes plaines vertes et jaunes, parsemées de grosses touffes, traversées par une petite rivière, délimitées quand même par des grandes collines ou des petites montagnes. De temps en temps on voit quelques vaches qui paissent, dispersées sur des distances énormes, quelques flamands roses qui me rappellent encore la Bolivie. Malgré la monotonie, l’immensité et la pureté en font un cadre particulier.

Nous nous arrêtons dans une petite ville un peu vide, triste, au milieu de nulle part. Je suis immédiatement séduit par cet endroit qui n’a rien pour plaire. Rues larges et quasi-désertes, en terre, systématiquement bordées de troènes tristes, peints en blanc poussiéreux à la base. Deux vieux pick-ups poussiéreux garés tous les 200 mètres. Quelques personnes sur les trottoirs de la route principale, des ados surtout. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire ici, comment gardent-ils le sourire ?

Il y a un magasin tous les deux pâtés de maison : vêtements, matériaux de construction … des petites boutiques dérisoires qui constituent une maigre distraction. Une Clio assez récente garée à côté d’un bon vieux pick-up, une sorte de résumé du parc automobile argentin. Cette ville est un parfait de décor de cinéma, pour un film lent, spécial, décalé … dépressif. Je pense à « Paris, Texas » de Wim Wenders, bien que le décor soit complètement différent.



Il faudrait y rester deux ou trois jours, accepter de s’y ennuyer mortellement, pour voir comment ce lieu fonctionne, comment les gens y vivent, leur rythme, leurs distractions s’il y en a. C’est assez rare pour le dire, je ne suis pas le seul à trouver un intérêt, photographique au moins, à ce lieu triste : Séverine aussi y trouve un magnétisme particulier et un sujet à de belles photos.

Après cet arrêt habilement orienté par le chauffeur vers un « restaurant » en particulier, nous reprenons la route et gagnons un peu de relief. Nous nous engageons dans un canyon, aux teintes jaunes-oranges. Plus loin de petits peupliers sont tous penchés du même côté, comme au garde-à-vous. Malgré l’immensité de la Patagonie, on voit des clôtures quasiment partout le long de la route. Cet espace appartient donc à des estancias qui y laissent paître le bétail. C’est le cadastre qui doit s’amuser …



Après un beau coucher de soleil qui joue avec les nuages, nous entamons la nuit. L’arrivée n’est pas encore à l’horizon … Au réveil, le décor est toujours parfaitement plat et vide, seules les grosses touffes d’herbe témoignent d’un peu de vie, puis trois chevreuils, un aigle posé sur une clôture. Le bus fait une pause à Rio Gallegos, au bord de l’océan atlantique. Je comprends mieux pourquoi le trajet prend 30 heures, nous avons quitté Bariloche au bord de la Cordillère des Andes, pour relier El Calafate également au bord de la Cordillère des Andes, en faisant un crochet par l’océan atlantique !

Quelques heures après nous arrivons enfin à destination. La route descend soudainement dans une vallée, avec au fond les montagnes enneigées qui refont leur apparition. Une autruche regarde les bus passer (j’ai rêvé ?!?). Je suis surpris, il ne fait pas vraiment froid. Nous avons fait plus de 1000 kilomètres à vol d’oiseau vers le sud, depuis Bariloche où l’air était déjà glacial, et ici il fait bon, malgré les montagnes enneigées qui nous entourent. Mal guidés, nous atterrissons, Séverine, Rémy et moi, dans un hôtel un peu quelconque. Tant pis nous ne sommes pas là pour longtemps. El Calafate est une petite ville touristique au bord du beau Lago Argentino. La ville n’est ni belle ni laide, un peu quelconque et envahie par les agences, magasins de chocolat, magasins de matériel de randonnée.

Dès le lendemain matin, nous prenons le bus pour le site-phare, la référence « neumebeure ouane » en Patagonie : le Perito Moreno, gigantesque glacier qui baigne dans un lac. Une petite tempête de neige refroidit notre enthousiasme dans les derniers kilomètres, mais c’est finalement sous un temps apaisé que nous arrivons sur le site. Nous découvrons le lac, dans lequel flottent de petits icebergs aux formes diverses. L’eau est laiteuse, les icebergs blancs-bleus le plafond nuageux est très bas, les montagnes autour du lac sont maquillées de brume. Le contraste eau-icebergs-montagnes-nuages est magique, dans le calme. Un regard à gauche, et nous tombons nez à nez avec le monstre de glace. Gigantesque, brillant malgré les nuages qui cachent le soleil.
Lieu mythique n°5 atteint.



Le Perito Moreno est l’un des rares glaciers au monde qui avancent, et comme il vient buter sur la terre ferme, séparant les deux lacs qui le bordent. L’un des lacs est plus haut que l’autre, et la pression de l’eau sur le glacier provoque son effondrement dans une explosion ahurissante. Le phénomène se passe de façon irrégulière : tous les ans, deux ans, voire plus. Les scientifiques sont incapables de prévoir quand se produira le prochain effondrement.

Cette « butée » sur la terre ferme permet aussi de le voir de très près, sans bateau, et c’est ce qui fait le succès du Perito Moreno par rapport à d’autres glaciers. 60 mètres de hauteur pour 5 kilomètres de largeur … et 30 kilomètres de long. Nous sommes dans le Parque de Los Glaciares, et certains sont encore plus grands. Ma première pensée va au Spitzberg, dans le Cercle Polaire Arctique, où j’avais passé dix jours au bord d’un glacier du même gabarit. De gigantesques blocs de glace tombaient toutes les cinq minutes, créant un bruit de tonnerre auquel on finissait par s’habituer. Et il fallait rapidement mettre le kayak face à la vague pour éviter de finir dans l’eau glacée.

Ici malheureusement, il est rare que des gros blocs se détachent. Mais des petits morceaux souvent, qui font tout de même un sacré bruit. De temps en temps c’est un iceberg qui se fend en deux, son centre de gravité est alors modifié et il se retourne violemment dans l’eau, dans le même grondement sourd pendant de longues secondes, jusqu’à ce qu’il trouve sa nouvelle position d’équilibre, découvrant maintenant la partie qui était immergée, bleue et claire comme le cristal. Sur la façade du glacier, des pics immenses sont à moitié décrochés, menaçant de s’effondrer, mais il faudra encore bien du temps pour que cela se produise.



En atteignant les passerelles supérieures, on découvre le dessus du glacier, splendide, immense, dont on ne voit évidemment pas le bout. C’est un champ de crevasses, peuplé de pointes glacées hérissées comme des dents. Nous déclinons la marche sur le glacier, qui se fait sur le côté. Le prix est un peu cher pour le peu de temps proposé et j’avais déjà goûté à ce plaisir au Spitzberg, d’une manière beaucoup plus libre et pendant plusieurs heures.

En parcourant inlassablement les passerelles, photographiant pour la trente-quatrième fois la même chose, j’entends loin derrière moi « Ni-co, Ni-co ! ». C’est blindé de français ici, ça ne doit pas être pour moi. Je me retourne quand même, ah ben si c’est pour moi ! Revoilà Emilie et Hervé, croisés et re-croisés depuis Sucre en Bolivie. J’avais pris de l’avance mais ils m’ont rattrapé, et voyagent maintenant à quatre. Je venais d’écrire la veille sur leur blog qu’on était peut-être dans le même coin. Une coïncidence de plus, j’arrête de les compter. C’est l’occasion d’un bon resto le soir à El Calafate, une table de sept français, rien que ça !

Avant de rentrer à l’hôtel, petit détour par le stade pour voir à quoi ressemble la Fiesta de El Calafate. C’est un concours de rodéo en fait, mais avec des chevaux pas du tout sauvages, que l’on maltraite pour les exciter. On s’en va rapidement donc, la souffrance des chevaux dépasse largement le spectacle.

Le lendemain nous prenons déjà le bus pour El Chalten, une des multiples mecques du trek dans la région. Depuis que je suis en Patagonie, le temps s’accélère, les étapes se raccourcissent, je suis souvent dans le bus, et je déteste ça. Plus le temps de glandouiller, de humer l’air des lieux, de vivre sans voyager, de mettre à jour le blog. Les échéances à venir, et le manque d’intérêt des villes qui sont proches des sites remarquables, sont les explications de ce nouveau rythme. S’y ajoute aussi le coût de la vie en Patagonie, clairement supérieur au reste du pays. Bref c’est pénible d’aller si vite lorsqu’on voyage au long cours.

Direction El Chalten donc, couru pour ses treks qui gravitent autour d’un monstre, le Fitz Roy, géant de granit entouré d’autres sommets et glaciers, qui culmine à 3441 mètres. Trois petites heures de bus et nous y voilà, dans une petite ville qui a été créée de facto pour le trekking, il y a seulement 14 ans.

Sur la route, nous quittons les bords du Lago Argentino et nous traversons une steppe vallonnée, jaunie, balayée par un vent très fort. En observant ce décor, je réalise que le rêve est toujours supérieur à la réalité. J’ai toujours rêvé de la Patagonie, avec des images peut-être légèrement décalées, et maintenant j’ai besoin de réaliser que j’y suis. Il y a le besoin que le paysage colle avec la carte postale pour se dire : « J’y suis, c’est ça que j’attendais ». Cette difficulté à réaliser et à profiter à 100%, est peut-être due au fait que la Patagonie est plus monotone qu’attendu, en dehors des sites remarquables et de certaines portions de route. Le rêve s’est légèrement banalisé face à la réalité, mais sans être décevant non plus. Je m’étais déjà fait la réflexion au Pérou, parce que les paysages vus les premières semaines étaient différents et moins beaux que la carte postale absolue : le paysage andin peuplé d’indiens. Dormir dans les villes relativement modernes et/ou banales, cela aussi casse le mythe et donne l’impression que les lieux magiques ne sont que des centres d’intérêt très localisés, alors qu’ils sont un monde à part entière.

Après la steppe jaunie, c’est le Lago Viedma qui nous sert de paysage, tout aussi grand et beau, et encadré par des sommets enneigés et des glaciers. Nous arrivons à El Chalten, lieu original avec quelques rues, impression de village tout juste sorti de terre, et dans un environnement magnifique. Aucune raison de venir ici si l’on n’aime pas marcher en montagne. Il y a quand même un quartier d’habitation, avec des vraies gens qui vivent directement de l’afflux de trekkeurs. Le Fitz Roy est visible depuis la ville, quand les nuages veulent bien s’en décrocher, et son petit voisin le Cerro Torre, lui aussi un pic de granit, est un beau complément.
Les gardes du parc nous préviennent que le temps est très potable aujourd’hui, bien que nuageux, et qu’il faut en profiter parce que les jours à venir s’annoncent mauvais.

A peine trois heures de repos après le bus, et nous partons donc pour une petite randonnée vers le Lago Capri, un lac situé au pied du Fitz Roy. Le chemin est splendide, au milieu des arbres tordus et légèrement japonisants, ou jonchant à terre et créant une atmosphère étrange. Bizarrement il fait très bon ici, à El Calafate déjà j’avais été surpris, alors qu’à Bariloche , quelques 1000 km plus au nord, il faisait glacial.



Nous arrivons au fameux lac, il fait déjà plus froid. Malheureusement les nuages sont là et en nombre, mais la vue n’est pas bouchée pour autant, et un magnifique glacier au loin fixe notre regard. Descente tranquille, en croisant des marcheurs équipés de tout le matériel pour camper, quelquefois aidés d’un lama porteur.

L’avantage à El Chalten, comme quasiment partout en Argentine, c’est que les chemins sont bien indiqués, et que l’on nous procure des cartes simplifiées mais largement suffisantes pour être autonomes. Pourtant nous choisissons de prendre un guide pour le lendemain, pour un long trek et une marche sur glacier, à un prix raisonnable. La stratégie de faire le minimum au Perito Moreno, deux jours plus tôt, là où le prix est proportionnel à la fréquentation touristique, était la bonne.

Soirée tranquille et coucher tôt à l’hôtel, encore prisé de nombreux français. Et lever tôt pour être à 7 heures devant la maison des guides. Il fait toujours très bon, mais le plafond nuageux est bas, nous risquons de ne voir ni le Fitz Roy ni le Cerro Torre. Mais le programme de la journée sera quand même savoureux …

Notre guide (appelons-le Andres, j’ai oublié son nom) nous emmène donc sur un petit sentier, au décor semblable à la veille, au milieu des arbres tordus. Nous traversons différents vallons qui furent sous la glace il y a très longtemps, et arrivons devant le Lago Torre. C'est le premier petit plaisir de la journée, la traversée de la rivière en tyrolienne. Chacun son tour on passe, on fixe le harnais à la corde suspendue, et on s’engage à la force des bras. Bien plus crevant que je ne l’imaginais, d’autant que le câble remonte vers la fin, mais amusant.

On poursuit la marche, plus physique, sur les bords du lac, jusqu’à l’arrivée au Glaciar Torre, en recul comme la plupart des glaciers. Curieusement aucun bloc ne se détache jamais pour s’écraser dans l’eau brune du lac. On chausse les crampons, Andres nous donne deux ou trois conseils sur la façon de marcher avec, et il nous emmène sur le glacier. C’est très accidenté, nous passons entre les crevasses, on ne s’est pas moqué de nous sur le programme. Nous arrivons devant une sorte de double tunnel aux teintes bleues qui s’enfonce dans les entrailles du glacier, chacun notre tour Andres nous encorde et nous envoie l’explorer, pas bien loin c’est vrai mais c’est une belle sensation.



Sur les bords de ce tunnel, un beau mur vertical, c’est l’endroit parfait pour s’essayer à l’escalade. Andres installe ses cordes pendant que nous faisons la pause sandwich, et nous tentons la montée chacun notre tour. C’est raide. Même en plantant vigoureusement les pieds dans la glace, il est difficile de garder les appuis et éviter de se retomber pendu à ses piolets. Et le plantage de ces mêmes piolets est une douleur pour les mains. Le deuxième mur est plus abordable et nous donne l’impression d’être moins nuls, moi surtout.

Nous poursuivons la marche sur le glacier, Andres cherche les endroits les plus insolites, les puits profonds notamment, mais comme il ne vient qu’une fois par semaine et que le glacier bouge en permanence, il redécouvre plus ou moins les lieux.



Puis nous sortons du glacier, et repartons vers El Chalten, un petit passage en tyrolienne à la clé. Arrivée à 18h, onze heures après être parti et avec peu de pauses. Dé-mon-tés.

De fait cela me décide à repartir dès le lendemain à El Calafate, puisque je serai incapable de repartir sur les sentiers. Le lendemain, coup de chance le ciel est dégagé, on peut voir le Fitz Roy à la perfection depuis la ville. Quelques mètres de marche depuis l’hôtel suffisent pour prendre une photo parfaite, alors que régulièrement des trekkeurs doivent attendre plusieurs jours, en vain.



Malgré leur timing serré avant leur retour en France, Rémy et Séverine décident de me suivre pour l’étape suivante, un autre point phare de la Patagonie. Ils me devancent même puisqu’à El Calafate ils enchaînent sur le bus suivant vers le Chili, alors que fidèle à moi-même, je m’arrête là pour une nuit. L’air de rien nous avons passé une semaine ensemble sans l’avoir planifié, et c’était bien sympa.

On se retrouve rapidement (trop ! toujours trop !) pour une courte mais mémorable étape chilienne. Suerte a ti, amigo !
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10 commentaires:

  1. On est venu passé un WE à Boulogne... Y a du vent, pluie, grêle, orage... quel programme !
    Je viens de faire découvrir à mes parents ton voyage au bout du monde et ils en profitent pour te saluer Amigo !
    Belles photos comme d'hab, ca me rapelle la mer de glace... @ très bientôt et une surprise pour toi entre Noël et nouvel an sur Facebook

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  2. Bonne aventure à toi Nicolas...

    Michel & Annick, Parents de Philippe B du 59

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  3. @Philippe :
    comme je l'ai déjà dit, je suis content d'échapper à l'automne et l'hiver français. Même en Patagonie il fait meilleur ...
    Bon ben j'attends la surprise alors !
    merci & @ +

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  4. @Michel et Annick :
    merci et bienvenue sur mon blog !

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  5. Tu as raison cela fait plus d' 1/2 h et je suis encore sur le blog !!!!
    Magnifiques photos

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  6. Toutes les photos sont formidables : beaucoup de commentaires te le disent !
    Mais moi je rajoute que les musiques d'accompagnement que tu choisis sont extras;
    Elles donnent à ton voyage une ambiance cool...
    Même si cela doit pas l'être tous les jours...
    Bonne continuation et Take Care !
    Dad
    NB : J'ai battu l'anonyme du commentaire précédent car cela fait 55 minutes que je suis sur ton blog!

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  7. @Anonyme :
    cher Ano, peux-tu sortir de ton anonymat (mais pas sortir de mon blog) ?

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  8. @Dad :
    Les paysages surtout sont beaux, pour les photos je progresse, doucement mais sûrement ...
    Les musiques, je comptais les faire évoluer, mais j'y arrive pas trop. Tant pis, celles-là sont bien.
    merci & @ +

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  9. michel&annick (pa&ma de philippe)28 avril 2010 à 16:40

    j ai eu la chance de parcourir l europe il y a plus de 40 ans profite du voyage que tu fais tes photos sont sublimes et les pays traverses te laisseront des souvenirs a vie,tu peux me croire je m'ensouviens encore
    bonne route à toi et ouvre grand les yeux
    (les numeriques n'existaient pas dommage)

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  10. @Michel & Annick :
    je profite, je profite,mais plus que rester sur les souvenirs, j'ai bien l'intention de remettre ca un jour !
    merci

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