Je suis reparti en Argentine ! Bientôt le nouveau blog ...
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samedi 5 septembre 2009

Huaraz, el paradise del trekking

La situation : arrivée à Huaraz au petit matin.
L'état : le regard flou et le visage hagard, comme après chaque nuit en bus.
L'anecdote : Robin, le canadien rencontré chez mon (mauvais) hôte à Trujillo, doit avoir fait une touche dans le bus car il se montre évasif sur ses intentions, et n'est plus aussi curieux que la veille de connaître mes bonnes adresses ... Allez garçon, va jouer, mais pas trop loin quand même !

Je teste une première adresse très renommée, Caroline Lodging, une espèce d'énorme maison familiale courue par tous les backpackers et tous les trekkers. Lesquels se confondent à Huaraz, puisque la ville a été -mal- reconstruite après avoir été rasée par un tremblement de terre en 1970 (70 000 morts), mais est surtout un excellent point de départ pour des treks nombreux et tous plus beaux les uns que les autres dans la Cordillère Blanche. On ne m'avait pas menti, c'est énorme et assez familial, ça fourmille de backpackers qui se réveillent les uns après les autres et font la queue devant les douches. Je retrouve même une ukrainienne déjà croisée deux fois en Equateur, à Latacunga et à Baños, et qui multiplie les hauts sommets. Coïncidences toujours ...

Pas convaincu par les prix et l'isolement de l'hôtel, je repars à pied, chargé de mes 20 kgs, la tignasse rebelle et les globes oculaires chauds, pour chercher El Tambo, qui m'avait déjà été recommandé par Katharina (l'allemande croisée à la frontière) et qui a été choisi la veille par Maria (la slovaque rencontrée à Trujillo, qui a dû voyager seule parce que j'étais retenu au poste de police ... rhââââ, essaie de suivre un peu !).

Et je démarre une longue marche en ville, mal orienté par une gentille dame policière qui m'a envoyé tout droit vers une discothèque portant le même nom que l'hôtel. Coup de chance je croise Benji, jeune péruvien très sympa qui faisait de la retape soft et intelligente au terminal de bus, pas comme les autres. Il est ravi de me récupérer malgré mon premier refus 20 minutes avant et m'emmène à l'hôtel bien caché. Par la suite il s'avérera bien plus qu'un rabatteur.

L'hôtel est charmant, convivial, décousu, caché au fond d'une ruelle, rempli de français et d'israëliens (les deux nationalités très représentées à Huaraz, et au Pérou d'une manière générale), ma chambre chaleureuse et pas chère. La fille qui s'occupe de tenir l'hôtel est de Toulouse et se préoccupe peu de nous expliquer les services de l'hôtel : en gros, débrouillez-vous et faites comme chez vous, c'est pas Hilton ici !
Le temps de dire bonjour à Maria qui émerge de sa première nuit Huarazienne, je m'effondre dans mon lit pour quelques heures. Petite visite de la ville l'après-midi, pour repérer les lieux, les innombrables agences de trekking, et avoir la confirmation que la ville est malheureusement très laide depuis sa reconstruction.

Comme je dois me refaire une forme, j'accepte l'idée de Maria de faire un premier trek d'échauffement le lendemain, à la Laguna 69 (hé oh, qu'est-ce que tu vas t'imaginer là ?). Le départ est prévu à 4h45 avec Benji, qui en plus d'être très sympa et serviable, est aussi guide. A 4h45 (maaaaal têêête !) nous sommes prêts. A 5h15 Benji n'est toujours pas là, nous partons sans lui, en griffonnant quelques explications trouvées sur un mur de l'hôtel.

Malgré l'heure et la nuit froide, il y a foule sur le parking défoncé où se concentrent les vieux mini-bus qui désservent toutes les destinations alentour. Nous prenons un premier mini-bus d'une heure pour Yungay, comme d'habitude nous sommes quinze pour une dizaine de places assises, mais Maria et moi sommes montés les premiers et avons pris les moins mauvaises places, on s'en tire bien.
A Yungay, on fait un petit tour du marché pour remplir le sac de viennoiseries locales, et on passe devant un beau cochon pendu à un croc de boucher. Revenus au carrefour principal, débute une tergiversation stratégique pour choisir entre un autre mini-bus bondé qui part tout de suite, ou un collectivo qui ne partira que si d'autres clients arrivent.

C'est parti pour le mini-bus bondé, et une grosse heure de trajet sur une route de terre, de cailloux et de trous, dans la montagne, assis à contre-sens entre le chauffeur et la première banquette, les genoux compressés entre ceux de Maria et des péruviens qui me font face. L'art d'arriver au début d'un trek en déjà bien mauvais état, le ventre retourné et les jambes courbaturées.

Le trek est magnifique, le long d'une rivière : petites cascades, vaches (un peu aggressives) et chevaux en liberté, hauts sommets et glaciers tout autour. Le souffle devient vite court, on démarre quand même à 3800 mètres d'altitude pour finir à 4800. Une hauteur presque banale ici, trop faible pour être enneigée ! Ma forme n'est pas grandiose, le temps de l'ascension du Cotopaxi est bien loin.
Cela valait le coup de se lever très tôt, nous arrivons les premiers à notre récompense : un magnifique lac aux eaux turquoises, que domine un grand glacier qui culmine à environ 6000 mètres.
PLEIN - LES - YEUX.
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Le bord du lac se remplit vite d'autres marcheurs, il est temps de s'en aller. Nous ne sommes pas peu fiers de voir que les autres ont eu besoin d'un guide. C'est vrai qu'entre les spécificités du transport local, et les rares indications le long des chemins de randonnée, la tentation est forte de se payer un guide, et la tranquillité qui va avec.
Nous descendons rapidement, une pierre à la main pour écarter les vaches au comportement de taureaux. Comme d'habitude on croise des marcheurs-touristes, baskets et jean, qui ont la bonne idée de démarrer le trek vers midi. Toujours surprenant ...

Bien que nous soyons les premiers montés et les premiers redescendus, nous attrapons de justesse notre cher bus archi-bondé qui fonce dans les lacets serrés et caillouteux au-dessus du vide. C'est reparti pour deux heures de souffrances bien supérieures au trek lui-même. Nous sommes de retour en ville en fin d'après-midi, je suis littéralement désintégré par la combinaison manque-de-sommeil/trek/bus. J'arrive juste à temps pour accueillir Ophélie qui arrive d'Argentine via Lima. C'est parti pour quelque temps de co-voyage, avant que nos itinéraires ne divergent.

Une journée de récupération, le temps de tester les eaux thermales et jaune-marron de Monterey, et nous voilà partis pour un deuxième trek d'échauffement, vers la laguna Churrup, toujours avec Maria, et Greta, une écossaise originale rencontrée à l'hôtel, et bien sûr Ophélie.

Pour une fois le mini-bus n'est pas plein, mais crève en pleine montagne. Le chauffeur répare ça en un temps record, mais la vue du pneu usagé, et des trois autres pneus tous différents, nous laisse sourire (c'est encore le mieux ici, sinon on a pas fini d'angoisser). On traverse des petits villages peuplés d'indiens aux habits traditionnels très colorés, et les paysages sont magnifiques, très colorés. Là je sais que je vois le vrai Pérou, la carte postale parfaite qu'on a tous en tête.

Le trek est encore magnifique, la forme est déjà meilleure sauf pour Ophélie qui fait sa première mise en jambe à cette altitude. Quelques pas d'escalade, photos, et gouttes de sueur plus tard, nous voilà à la fameuse lagune Churrup, superbe et également dominée par un énorme glacier qui culmine très haut.
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Le temps de pique-niquer, je me sens subitement faible et frigorifié, et décide de redescendre rapidement. Maux de tête, maux de ventre, de moins en moins de jambes, plus beaucoup d'énergie, ça ressemble au mal d'altitude, malgré l'expérience des dernières semaines. La meilleure stratégie est de descendre vite. Arrivé en bas, un thé aux feuilles de coca ne suffira pas à me rétablir, mais je profite du taxi de deux randonneurs français pour redescendre plus vite et échapper au terrible mini-bus.
Au pieu direct, les douleurs diminuées mais la tête bouillante. Je ne saurai pas si c'était le mal d'altitude, à prendre très au sérieux, ou autre chose.

Alors que ... revoilà la tourista ! Je ne sais pas où elle était passée, mais elle n'est pas partie très loin puisqu'elle est vite revenue. Elle était sûrement partie se faire une bouffe dans un restaurant douteux. Le trek Santa Cruz de quatre jours, prévu le lendemain avec Léo le frère de Benji, est compromis. Il est souple et accepte de reporter d'un jour. Je me rétablie vite et confirme que je serai d'attaque le lendemain, bien qu'un peu faible. Le temps de charrier Léo et de lui faire croire qu'on doit reporter de deux jours ... c'est Ophélie qui tombe face à l'ennemi-bactérie. Ma blague devait être prémonitoire, ce sera donc bien deux jours de report, on finit par partir samedi.

Début du trek donc, à partir de Cashapampa, village peuplé d'indiens traditionnels et entouré de montagnes aux carrés multicolores. Le temps de charger les mules, les enfants nous observent, une petite fille vient se peigner et pose l'air de rien, en feignant de ne pas voir les objectifs de Maria et Ophélie.
Et on quitte Maria qui part dans l'autre direction pour sept jours de trek, avec deux israëliens qui me laissent penser que ses soirées de bivouac vont être bien longues ... heureusement qu'elle part avec Benji et son autre frère Esteban.
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Le démarrage se fait au ralenti, nous sommes pénalisés par les bactéries encore bien présentes qui se plaisent décidément beaucoup dans nos ventres respectifs.

Nous enchaînons les beaux paysages, rivières, petites cascades, sommets encore verts, lacs prisés par les vaches en liberté. Après deux nuits froides, coincés dans notre tente minuscule, nous voilà dans le vif du sujet, cernés par les hauts sommets et les glaciers qui brillent. A commencer par l'Alpamayo, surnommée la montagne-diamant à cause de sa forme, une des plus belles montagnes du monde. Nous ne voyons pas la face la plus connue mais elle est superbe, mise en valeur par les autres immenses glaciers tout autour.
On prend dix fois les mêmes photos, chaque fois que l'on trouve un angle différent ou qu'un nuage vient apporter un contraste différent.
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Coup de chance c'est au troisième jour qu'il fait beau et que je me sens enfin dans une forme normale. On monte au col de Punta Union, à 4750 mètres (pfff, trop banal !), accueillis par la neige qui tombe. Plusieurs groupes de marcheurs arrivent dans l'autre sens, suivis ou précédés de leurs mules qui ne paraissent pas très vaillantes, certaines même très vieilles.



A plus de 180° autour, on ne voit que des glaciers et des crevasses, magnifiques de loin mais tellement dangereux quand on y met les pieds (le souvenir du Cotopaxi ...). Puis on redescend de l'autre côté, il reste encore un grand glacier à gauche mais le paysage change radicalement, les montagnes sont plus noires et l'on voit une multitude de petits lacs plus bas.

On croise quelques groupes qui montent : un tiers de français, un tiers d'israëliens, un tiers du reste du monde. Un groupe avec qui je discute un instant avait parié cinq minutes avant, en me voyant arriver de loin, que j'étais israëlien ... ça c'est le signe que je devrais peut-être me raser, au bout de deux semaines !

Turc, espagnol, israëlien ... comme je disais il y a de ça quelques messages (je ne peux plus compter en temps, il n'a presque plus de valeur pour moi), je dois être un polyvalent facial ethnique. D'ailleurs dans Huaraz les israëliens me disent bonjour avec un sourire appuyé, comme pour dire "yo man, t'es des nôtres" (en hébreu dans le texte, mais j'ai pas le bon clavier, c'est dommage).

Et le dernier soir, au resto, un israëlien me parle directement hébreu sans se poser de questions. Il comprend vite son erreur, avant de se rendre compte qu'on s'était déjà croisés ailleurs ... à Vilcabamba en Equateur ! J'avais pris mon premier petit-déj' avec lui. Coïncidences toujours ...

Euhhhhh, de quoi je parlais déjà ? Ah oui de la descente du col. Belle descente donc, plusieurs heures durant. On perd vite en altitude, mais même plus bas dans une belle vallée, on découvre encore un autre glacier majestueux, accroché à un sommet aussi vertical, fièrement dressé, et pointu que les autres.
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J'aime la sensation que l'on a quand on redescend dans la vallée. On est monté sur un point très haut, isolé, peu accessible, inhospitalier. On a mis du temps à l'atteindre, on a progressé lentement pendant un ou deux jours voire plus. Et en 3 ou 4 heures de descente, on arrive dans une belle vallée, verte et hospitalière, avec une présence humaine et animale. On revient près de la civilisation qui semble tout ignorer de cet endroit magique, minéral et dangereux, pas si lointain mais difficile à atteindre. J'ai cette impression d'une transition brutale entre deux univers radicalement différents.

Bon, à bien y repenser, on n'était peut-être pas encore tout près de la civilisation : le lendemain, les deux ou trois heures de descente supplémentaires, ajoutées aux heures de mini-bus dans les "lacets de la mort", me l'ont prouvé. Enfin voilà, je voulais placer que j'aime cette sensation, donc c'est placé. Héééé je dis qu'est-ce que je veux, m'enfin !

Donc nous retournons à Huaraz après quatre heures d'attente dans un village et quatre heures de mini-bus, par la même route que le trek de la Laguna 69, et tout aussi compressés pour compléter définitivement la fatigue.
Une bonne douche à l'hôtel, on refait entièrement le sac à dos, et sans attendre on rejoint le terminal de bus pour partir vers Lima, par un bus de nuit ultra-sécurisé et confortable. Pas de pitié pour le repos, la tourista d'avant trek nous avait déjà fait perdre deux jours !

Allez, bonne nuit les petits, on se retrouve dans quelques heures dans la capitale péruvienne. Et bonne rentrée aussi, on est bien contents d'être loin de la France en ce moment, hé hé ...


¡ Hasta pronto los gringos !


NDVQECB :
Ce message ne saurait être complet sans une description précise de mes sensations du moment.

Le WIFI bouffe mes nuits
Le Pisco me donne chaud
Trop de gaz me rendent naze
Ceviche m'a tuer
La tourista, j'aime pas
Trop de riz coupe l'envie
Les latinos se gaussent
L'algarrobina, wouah
Le Pérou, rien ou tout
La montagne ça vous gagne
L'Argentine je trépigne



Voilà, j'espère avoir été tout à fait clair.
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26 commentaires:

  1. Jérôme Petitfluck de Symphorienboulevard-dans-l'estdelaFrance est passé par là.

    Ton voyage donne vraiment envie de marcher au milieu de tous ces paysages magnifiques : lac, glacier, vus à couper et le soufle et toujours de nouvelles rencontres.
    Pas facile de suivre qui et qui mais je m'accroche.
    Je pense que ton type hispano-israelo-belgochti-peruvien n'a pas vraiment d'importance, puisque tu passes partout (je l'ai pas fait exprès)
    Je trouve étrange que tu associe encore des personnes à leur nationalité alors que dans ton voyage les gens que tu croises sont du genre "humain ouvert sur le monde près à le déguster pas à pas"

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  2. ben moi j'ai l'impression de lire un roman quand je lis ce blog! Il n'y a pas une rubrique que je n'ai pas lue!!!!Bravo encore toi t'es un mec qui en a (sauf quand tu as la tourista!) au fait faudra changer le lien avec mon spectacle, il s'appelle désormais "L'art in(délicat) de la féminité"!
    des bises mon nico....et c'est qui cette ophélie...............?????????????,

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  3. @Milimoulin-future-superstar-de-la-comédie :
    hey ca fait longtemps que le t´ai pas vue online, ca fait muy plaisir ! ben oui je sais le nouveau nom de ton pestacle, je t´ai meme envoyé un mail pour te dire que j´aime bcp ce nouveau titre ( et te signaler la pitite faute d´aurttografe). Ophélie est une Chambérienne rencontrée en France via mon ex-coéquipiere, on voyage ensemble 2 ou 3 semaines.
    bizzz, je suis mentalement avec toi pour le 9, mets des extraits en liiiiigne !
    Nico Baron De la Dalle

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  4. @Petitfluck de St-Symphorien :
    Merci d´initier le mvt ! Et bien vu pour passe-partout, ca faisait longtemps ...
    Tu as tout a fait raison pour les nationalités, rien ne ressemble plus a un voyageur qu´un autre voyageur, quelle que soit la nationalité, mais quand meme c´est un repere et c´est jouissif de voir le brassage réussi tous les jours ...
    ciao
    (hey tu m´as pas répondu pour le footballeur)
    Niquito

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  5. Salut Nico,
    Fred F de Bruxelles ! Ouais même le belge d'AC se joint à toi pour suivre tes périgrénations autour de notre belle planète !!!
    A+

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  6. Fabuleux trecks avec en fond de toile de magnifiques glaciers qui se reflètent dans des lacs aux couleurs d'un bleu-vert turquoise! T'en a vraiment plein les yeux; Je pense que là tu assouvis ta soif des grandes ascenssions. Bonne continuation et j'espère sans "tourista". Merci pour tout ce temps que tu passes pour nous faire profiter de ce mermerveileux voyage. Ciao et à la prochaine lecture

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  7. "Robin, le canadien rencontré chez mon (mauvais) hôte à Trujillo, doit avoir fait une touche dans le bus car il se montre évasif sur ses intentions..." La question qui suit s'impose bien évidemmment : qu'en est-il de la vie intime de notre globe-trotteur ?...

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  8. Fred B de Metz-Grand Est (celui où il fait froid mais moins que dans ch'Nord)
    Un peu de dépaysement hebdomadaire, j'adore! j'essaye bien de changer régulièrement de fond d'écran mais ça marche moins bien.
    Hasta siempre

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  9. Salut Nicolas je suis ton aventure extraordinaire

    Philou le vendéen en paille

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  10. Salut Nico ...
    toujours aussi sympa de te lire , belle prose qui nous emporte ...de splendides photos qui nous laissent baba !!
    Bisous
    Stéph & Nico

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  11. Salut Nico,
    Merci pour le lien sur Facebook. Ton blog s'enrichit à grande vitesse et j'ai un peu de mal à tout suivre.
    Je me demande comment tu arrives à combiner tout ça, les treks, les photos, les rencontres, ton sommeil et le blog. A croire qu'il y a un cyber-café à chaque coin de rue ou derrière chaque rocher!
    Continue de nous faire rêver! En tout cas ça donne envie, peut-être que dans 3 ans après Hambourg...?

    David d'Orléans-mais-plus-pour-très-longtemps

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  12. Salut Nicolas,

    je suis de loin ton voyage car nous sommes à fond en ce moment....tu sais, la vie d'ici bas, quand on part au boulot bêtement tous les matins, quand on a zéro temps à soi parce que les enfants le prennent en entier ou presque, quand le paysage est à peine joli et qu'en plus on le connait par coeur, quand on pousse des caddies dans les hypermarchés (enfin pas moi quand même), quand les nouvelles têtes c'est les parents d'élèves mais bon ils parlent tous français et nous ressemblent vraiment beaucoup finalement... bref... la vie d'ici !!!.... mais j'y passe de temps en temps (sur ton blog) et ça me rappelle des souvenirs de baroude....un seul mot pour toi : PROFITE !!! C'est unique !!!

    Bonne suite !!

    Marie (Ta cousine)

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  13. Salu Nico c Alban le fils de cego et vincent,
    C'est vraiment genial ce que tu fai, bravo, je ferai surman des trucs dans ce genr, mais comment sa s pass, t avec d autres touristes, seul, des amis? Je serai curieu de savoir osi koman ta organisé ton expedition en general, et notaman par rapor a ton travail, au budget. J espere que c a la hauteur de tes attentes et qu ta rencontré plin de choz interessant ! merci pr les fotos a biento

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  14. je suis ton voyage et pour le moment cela fait rever , continue.... salut de l' ardeche

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  15. @David : ben justement c'est dur à gérer !
    Le sommeil est souvent perdant, le blog toujours en retard ...
    Il y a effectivement des cyber-cafés partout mais surtout je cherche les hotels avec WIFI, c'est un gain précieux !

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  16. @Marie :
    je comprends, je comprends ... en faisant un tour du monde on cherche à voir et faire de belles choses, mais on fuit un peu aussi la routine. Courage, et dis-toi que de nombreuses familles partent en TDM, avec les enfants ! Tout est possible ...

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  17. @Ardeche :
    euuuuh, qui est en Ardèche ?

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  18. @Alban : dès que j'ai plus de temps je te réponds plus longuement, donne-moi ton mail.
    Et n'hésite pas à relire les tous 1ers messages, il y a certaines réponses dedans.
    à +

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  19. @ Fred F, Fred B, Philou, Steph&Nico : merci !

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  20. @Mr Samier :
    Nous revoilà le François, de retour de vacances frais et dispo ... et bien curieux !
    Ben désolé mais ça c'est off ...
    à +

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  21. tu nous fais zapper de la lecture de ton periple à une carte du Pérou (juste pour ne pas voyager comme une valise )et on passe en 10 minutes des plages,aux sommets de la cordillières en faisant un petit détour par le desert . Passionnant !! gabriel

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  22. Salut touriste,

    meme sous les tropiqes tu vas qau ski...

    Tu n'es plus la, mais tu nous hantes. Je t'ai vu. SI si, à la télé, dans un polar qui se situe dans le nord, à l'après guerre.

    Pégé

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  23. @Pégé :
    ah tu l´as vu ? c´était un Agatha Christie tourné à Cassel en janvier, j´avais été un figurant très actif, toujous dans les bons plans ...
    envoie-moi ton adresse par mail stp
    ciao

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  24. Devenue une fidèle lectrice de ton blog , je veux te remercier pour les bons moments passés à lire le récit de ta belle aventure . Surtout , continue ! on ne s'en lasse pas ; la lecture est plaisante et on voyage un peu par procuration ...
    En te souhaitant encore plein de belles émotions !
    maman d'Anne Fluck

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  25. @Maman d'Anne Fluck :
    Merci ! Pour moi c'est toujours sympa de découvrir des lecteurs insoupçonnés ...

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