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lundi 14 décembre 2009

A Rapa Nui, j'ai trouvé le paradis

Après trois jours de visite rapide de Valparaiso et Santiago, histoire de faire une transition en douceur, je me retrouve à l’aéroport de Santiago.

La destination : ultra-mythique.
Le lieu : au milieu du Pacifique.
Mon attente : très forte.
Le nom : Rapa Nui en maori, Ile de Pâques en français.

Ile qui fait rêver, et qui reste tellement à l’état de rêve qu’on ne sait généralement pas la placer sur une carte. C’était mon cas jusqu’à la préparation du voyage, et maintenant je suis à cinq petites heures de toucher ce rêve. Et qu’est-ce qui fait rêver, à part sa situation d’île dans le Pacifique ? Les statues Moai, imposantes et figées face à l’océan quasi-infini. Ce sera aussi ma transition entre l’Amérique du Sud et le départ vers l’Océanie. Rapa Nui appartient au Chili qui l’a conquise mais ne lui verse pas un sou de subvention, et n’a pas la moindre influence sur elle, sinon de la priver de son indépendance. Pourquoi le monde entier l’appelle Ile de Pâques alors que son nom maori est beaucoup plus beau ? Parce qu’elle a été découverte en 1722 par un hollandais … le jour de Pâques.

Dès la descente d’avion, la sensation est nette : je suis arrivé au paradis. Il fait chaud, les palmiers sont partout et la végétation est luxuriante. Je vois l’océan depuis le tarmac, lui-même en bordure de la seule ville, Hanga Roa. Il va aussi falloir se faire à ces noms maoris, tous très beaux mais un peu compliqués.



Je m’installe au residencial Chez Erika, où se trouve déjà Gabriela, rencontrée à Valparaiso et arrivée un jour avant. De nombreuses maisons d’hôtes s’appellent « Chez … » et apparemment une bonne partie de la population parle un peu de français, en plus du maori et de l’espagnol. Tahiti n’est pas loin …

Gabriela a déjà commencé à visiter l’île avec David, espagnol de Madrid, très sympa et qui fait attention à ne pas parler trop vite. Et nous trois sommes les seuls clients dans le residencial. Tout démarre bien si on veut bien oublier que la patronne a un gros caractère pas toujours bien placé, et la famille est un peu spéciale, affichant une nonchalance désinvolte à tout âge.

Je suis à peine arrivé et installé qu'on part voir le coucher de soleil devant les statues qui se trouvent juste à l’extérieur de la ville. Dix petites minutes de marche et nous y sommes. Un premier ahu (autel en maori) sur lequel se dressent cinq moais, et un peu plus loin un autre ahu qui supporte une statue unique, plus grande, aux yeux de corail éberlués, à la coiffe rouge. Et derrière l’océan Pacifique.

C’est presque trop rapide, j’ai du mal à réaliser que j’y suis. Ce qui n’était qu’un rêve inatteignable est là, devant moi, magnifié par le coucher de soleil sur cet océan Pacifique qui m’est encore peu familier, malgré quelques étapes en Equateur, au Pérou et au Chili.
Lieu ultra-mythique n°7 atteint.



La capacité d’émotion est toujours en-dessous de la magie du lieu. On voudrait être plus excité, mais voilà on contemple en silence, tout en intériorisation. Et rapidement on se demande comment méritent d’être cadrés ces monuments uniques dans le monde, comment on peut les immortaliser par une photo à la hauteur, alors qu’ils sont déjà immortels.

Le coucher de soleil se termine, peut faire mieux. J’aurai encore quatre jours pour profiter des Moais, on passe donc à la deuxième réjouissance : la gastronomie locale. Un plat en particulier : le ceviche. Je l’avais découvert et dévoré à Puerto Lopez en Equateur, redécouvert en plus épicé au Pérou, et je le retrouve ici, cuisiné encore différemment, à base du poisson local le kana-kana.

Manger un ceviche à tomber par terre, avec un jus de mangue, sur une petite terrasse en bois que viennent lécher les vagues du Pacifique, au son de la musique traditionnelle et de la fameuse guitare, avec deux récents mais non moins excellents copains de voyage. Là j’ai réalisé un peu plus que j’étais au paradis, mais je n’ai pas fini de réaliser encore un peu plus …



La soirée se termine dans un bar où un groupe local joue la musique traditionnelle des îles du Pacifique, en plus moderne. Cette musique et les chants sont un peu répétitifs, mais j’adore. Vu les prix prohibitifs sur l’île, valables également pour les cocktails, on évitera d’y passer toute la nuit.

Le lendemain, nous laissons les statues un peu tranquilles et montons au volcan Rano Kau. L’île est pleine de volcans, assez petits et endormis, ce qui donne un paysage particulier au centre de l’île : des collines ou petits sommets, aux pentes très douces, lisses et vertes. Aucune rupture, aucun relief agressif, seulement quelques roches volcaniques, le plus souvent taillées en statues au autres éléments de la culture maori. Mais à part cette herbe verte omniprésente, très peu de végétation de taille : les arbres ont quasiment disparu, éliminés par les incendies et la surexploitation.



Le volcan Rapa Nau, au bord même de l’océan, a un magnifique cratère tout en verdure, et le fond est un vrai petit écosystème, très humide, avec des arbres à café et autres espèces particulières. Autour du volcan, nous sommes accueillis dans le Parque Nacional par un garde prolixe et à l’œil pétillant, qui nous abreuve en anecdotes historiques et linguistiques (maintenant je sais dire « couillon » en espagnol), et parle même le français. Dans le Parque, de nombreuses trouvailles archéologiques, des maisons en pierre très basses et à l’entrée minuscule, à rendre une taupe claustrophobe, pour se protéger des clans ennemis. D’ailleurs vu le gabarit des maoris, on se demande comment ils entraient dans leurs propres maisons.
Petit pique-nique contemplatif devant l’océan, un nuage très localisé se répand en eau, donnant une image étonnante. Et nous redescendons vers Hanga Roa.

Soirée tranquille et petite bouffe dans la grande cuisine vide du residencial, alors qu’une réunion politique essentiellement féminine se tient sur la terrasse. J’avais lu dans l’avion que les femmes ici sont très actives politiquement. Seul un mari est là, apparemment pour s’occuper des enfants qui tournent en rond, mais il les expédie dehors, surtout content de goûter aux pâtes préparées par David, et de nous expliquer le combat politique principal : limiter au maximum l’activité touristique, que quelques politiques peu scrupuleux voudraient voir exploser en agrandissant l’aéroport. Au moins un Airbus déverse de manière quotidienne son flot de touristes (et en emporte autant), mais malgré cela la vie semble préservée, on croise essentiellement les locaux en ville, il n’y a aucun gros hôtel en béton. Ils veulent donc en rester là, bien que la vie coûte très cher et qu’ils pourraient être tentés de tirer plus d’argent du tourisme. Mais non, ils veulent garder leur authenticité.

En plus de cette lutte contre le développement du tourisme, d’une manière permanente ils réclament leur indépendance. Il est vrai qu’ils n’ont rien à voir avec le Chili, ni culturellement ni ethniquement ni géographiquement.

Le lendemain, lever extrêmement tôt, et on prend la route dès 5 heures avec notre 4x4 de location. Je m’installe au volant et évite tant bien que mal les monstrueux nids de poule sur la route, vers le nord de l’île, Tongariki. Coup de chance il fait beau, le lever du soleil sur les statues s’annonce comme un beau spectacle. A défaut de savoir à quelle heure se lève le soleil, et par peur de se lever tôt pour rien en le ratant de peu, nous sommes partis vraiment très tôt, et arrivons en pleine obscurité sur le site. Mais l’attente est d’autant plus agréable, on ausculte les lieux, on marche dans le noir de gauche à droite devant les statues pour chercher l’endroit idéal, le cadrage parfait pour la photo parfaite. On évite de marcher sur ce qui ressemble à un rocher mais est en fait une statue renversée au sol. On profite de ces instants silencieux pour apprécier l’endroit à sa hauteur.



Le ciel s’éclaircit doucement, nous ne sommes plus seuls, quatre ou cinq autres 4x4 sont arrivés mais ça reste très supportable. Tout le monde marche de plus en plus vite sur le site pour chercher le bon angle. Je le trouve enfin en montant sur un muret de pierres loin derrière. Il commence à faire très clair, et des couleurs magiques colorent les nuages et emplissent doucement le ciel, d’abord un léger jaune qui vient contraster avec le bleu, puis le jaune devient orange vif et inonde le ciel. La longue rangée de quinze statues est déjà impressionnante par elle-même, mais sur ce fond orange vif elle irradie littéralement.



Et le soleil se lève, pour moi entre deux statues. Finalement c’est toujours pareil avec le lever du soleil, c’est quand il se lève que tout est fini, puisqu’il monte très vite dans le ciel et que les couleurs s’effacent. On se dit « ben ça y est, c’est fini, j’ai attendu longtemps pour un instant qui a duré cinq secondes. » Mais en fait c’était l’attente le meilleur. Cela me rappelle d’autres levers du soleil assez magiques, comme celui au sommet du Toubkal au Maroc, avec les lueurs de Marrakech au loin.

Le spectacle est fini, mais on ne s’en va pas pour autant, difficile de quitter ces statues. On continue à les ausculter sous toutes leurs coutures, notamment pour apprécier les différences : elles ne font pas toutes la même taille et n’ont pas toutes la même expression faciale. C’est parce que ces statues étaient liées au culte des Maoris, selon lequel il fallait vénérer les anciens, et les représenter comme ils étaient, pour se protéger des invasions extérieures et des autres clans. Derrière nous une petite montagne rocheuse dans laquelle étaient taillées les statues, puis transportées jusqu’au ahu en bordure de l’océan. Ce transport pouvait durer un an, à l’aide de troncs d’arbre.

On reprend la route jusqu’au site archéologique de Te Pito Te Kura, où l’on trouve de nombreux dessins gravés dans la roche, représentant notamment des poissons et requins. La plage déserte d’Ovahe, juste sous la falaise instable, est l’endroit parfait pour prendre le petit-déj’ et s’endormir au bruit des vagues, histoire (d’essayer) de récupérer de ce lever à 4h30.

Nous profitons de la voiture pour écumer les différents sites archéologiques, en incluant une randonnée sur le volcan qui domine toute l’île, Terevaka. De là la vue est à 360° sur toute l’île, je peux me rendre compte qu’elle n’est pas grande mais magnifique, toute en courbes douces et vertes. Au sommet nous sommes alpagués par un anglais bavard et collant, qui de fil en aiguille demande s’il peut profiter de notre voiture pour aller à la plage. Il n’inspire de sympathie à aucun de nous trois mais nous sommes trop gentils pour refuser. Début d’une incruste un peu pénible …

Un dernier tour par la plage d'Anakena, la plus belle et la seule vraiment fréquentée, bordée par les palmiers et quelques statues Moai. Pas de chance il se met à pleuvoir, il nous reste les petites bicoques pour s’envoyer un ceviche de kana-kana, toujours à tomber. Finalement la journée passe vite, il faut rendre le 4x4 au loueur (et l’anglais à son hostel, oufffff).



Soirée tranquille au residencial, où nous sommes toujours seuls. Le lendemain David repart sur le continent. Là où je m’en vais bientôt, aucune chance de le recroiser malheureusement. Les innombrables retrouvailles de voyageurs en Amérique du Sud vont s’arrêter là, mais un nouveau cycle reprendra probablement.

Je passe une journée tranquille, à visiter la ville et contempler les moais pendant plusieurs heures, assis dans l’herbe. Autour de moi, un maori essaie d’attraper un cheval en liberté. C’est ça le mode de vie ici : on se promène en cheval, parfois sans selle, on surfe, on jour de la musique maori, on pêche …

Je retrouve Gabriela pour dîner dans notre restaurant préféré, au bord de l’eau, à la meilleure table soigneusement réservée, pour manger un ceviche sans même regarder la carte. Devant nous des surfeurs chevauchent les gros rouleaux qui déferlent, en se moquant des rochers volcaniques coupants qui affleurent à la surface. Ou pêchent sur un rocher, tenant juste une ligne à la main, sur fond de coucher de soleil multicolore. Là Gabriela et moi avons conscience d’être au paradis, nous avons même besoin de le dire pour le formaliser.



Le temps d’avaler un cocktail divin pour lui raconter dans les détails que je n’ai pas toujours voyagé seul (malheureusement), nous retournons au residencial pour une grosse nuit. Le lendemain c’est au tour de Gabriela de s’en aller, mais nous ne nous quittons pas pour très longtemps. Je m’offre encore une journée tranquille, pour contempler pensivement les statues et ressentir la magie à sa hauteur. Trois heures à écrire à ma table préférée de mon restaurant préféré, face à l’océan, devant les rouleaux et les surfeurs. Et j’y retourne moins de deux heures après, pour avaler goulûment un énième et dernier ceviche devant le coucher de soleil, squattant la meilleure table au grand malheur d’un sympathique cinquantenaire américain qui en avait profité la veille.

Alors que je vais me coucher après avoir enfin intériorisé ce paradis, le residencial s’est finalement rempli de touristes. Je leur dis qu’ils paient deux fois et demi plus que moi ? (OK ils ont le petit-déj’ inclus et pas moi, mais j’ai quand même réussi à chiper du gâteau à la papaye quand personne regardait, alors bon !). Le lendemain je vais rapidement jeter un dernier coup d’œil à la plage avant de marcher lourdement chargé vers l’aéroport (jusque là j’étais content quand je pouvais marcher du terminal de bus à mon hostel, ou inversement, mais ici on peut marcher jusqu’à l’aéroport !). Cinq heures de vol jusqu’à Santiago où j’ai décidé d’enchaîner sans pause sur le vol suivant vers l’ouest, l’autre côté du Pacifique, un monde complètement différent, la Nouvelle-Zélande.

C’en est donc fini de l’Amérique du Sud : cinq mois de voyage, cinq pays visités, l’espagnol à peu près maîtrisé, une culture qui prend aux tripes, des habitudes de vie bien ancrées, des milliers de kilomètres parcourus surtout en bus, des rencontres innombrables dont certaines ne s’arrêteront pas là. Je repense à mes premiers jours à Quito, et même à mes premières semaines en Equateur, et cela paraît loin, très loin. Difficile de dire si j’ai changé mais ces premières semaines de voyage paraîssent être dans une autre vie.

Je pense à ce départ d’Amérique du Sud depuis déjà un moment, depuis Ushuaïa au moins, et cela me rend triste. Un peu paradoxal puisque j’ai envie d’un peu de changement, d’un nouveau souffle dans ce voyage, mais l’Amérique du Sud est un continent qui prend aux tripes, dans lequel on n’a pas fini d’être surpris par la façon d’être de ses habitants, tout en s’y habituant et en l’adoptant. Et cette langue presque unique, l’espagnol, qui lui donne une unité réelle malgré les énormes disparités d’un pays à l’autre.
J’en parlais avec Gabriela et elle avait la même sensation, la même difficulté de réaliser qu’elle allait quitter ce continent qui lui est devenu si familier.

Je laisse aussi des voyageurs que je ne pourrai pas recroiser dans ce voyage. Les opportunités de retrouvailles avec eux sont grillées par mon mouvement vers l’ouest. Profitez encore de l’Amérique du Sud pour moi, Josh, Anaïs, Bronia, Maria, Cyril, Emilie et Hervé, Antonia, Valentine, Gilles-Yann et Clara, Candido, Stefen, Yonantan, Tim et Sadie, Hap, Jenny et Eli, Norine pour ne citer qu’eux. Beaucoup d’autres sont déjà rentrés chez eux et doivent se repasser les images en tête. Disfrutad, disfrutad, y que vayais bien !!!

J’éviterai de faire un bilan chiffré de ces cinq mois, mes mots et photos parlent pour moi. Je n’ai malheureusement pas le temps de me relire, mais ce serait le moment de le faire. Et quand il m’arrive de le faire, c’est presque la larme à l’œil. Toujours cette émotion du souvenir plus forte que l’émotion du moment présent. C’est peut-être aussi un signe de « carpe diem sans trop se poser de question », c’est peut-être bien aussi.

Le temps qui passe si vite fait un peu mal, même lorsqu'on l’a bien rempli. Et je voudrais presque refaire le même itinéraire tellement les souvenirs que je laisse dans chaque endroit sont énormes. Allez on se retrouve en bonne compagnie, dans treize heures de vol et quinze heures de décalage horaire, dans un autre monde qui sera moins exotique mais aussi magique, le bout du monde vu de la France … la Nouvelle-Zélande !

Adios America del Sur, hasta muy pronto ! Regresaré, claro que si !!
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21 commentaires:

  1. Trop puissant Nico... Trop puissant !

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  2. Quel endroit magique !! merci pour nous retransmettre tes émotions, on s'y croirait ! On n'y est pas encore mais Joyeux Noël en NZ, as tu prévu qchose de particulier ? Vianney

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  3. Salut mon cochon,

    tu parles d'un Paradis : c'est super impressionant !

    Je comprends d'ailleurs sans mal la nonchalannce "désinvolte" que tu relates : dans un tel contexte, déconnecté à ce point, à vivre au rythme du soleil dans une nature riche qui à elle-même suffirait à justifier un culte, la quête du quotidien n'a aucune comparaison avec celles que nous conaissons ou comprenons !

    Alors petit touriste qui vient d'arriver et qui aussi vite sera reparti, détend-toi et respire par le nez, et si ça va toujours pas, essaies d'aller faire caca :-)

    Dans tous les cas, mais Nom de Dieu, qu'est-ce qui nous retient dans nos pays de cons, mus par les quêtes égoïstes de pouvoirs hypocrites et illusoires, sacrifiant chaque jour la VIE pour une once de fuite en avant, aveuglée et désespérée. On se plaît à faire semblant de croire, comme si de rien n'était, et de créer de jolis mots tels le développement durable, la liberté, l'égalité, la démocratie tant que tu ne vient pas me piquer ma place dans les bouchons ou mes avantages à la con.

    Aahh si seulement l'argent n'était pas un souci ...
    Et si c'était l'argent qui était le souci ...
    Je consomme donc je suis ?

    Merde tu m'as fait du mal là !

    Bon allez bouge'te pas, j'arrive :-)

    bises
    Bru

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  4. Bon allez,
    un peu de défoule ne fait jamais de mal,
    maintenant que ça est fait, je m'en reviens au non sens et au culte de la médiocrité :-)

    Tes couchers de soleil sont magnifiques, mais tes sujets sont sous exposés : c'est con on n'en distingue que les contours ! As-tu sur ton appareil à un milliard de dollars une fonction Spot ou une possibilité de cibler l'autofocus ?

    Tu dois absolument flacher quand tu es à contre-jour ou fixer une mesure Spot ou ton autofocus sur ton sujet au risque de sur exposer ton ciel.

    Prends le temps de quelques essais, c'est assez sensible, mais le résultat vaut la peine.

    En revanche, pour les photos déjà prises, essaies de les conserver en fichier raw, ou dans la définition maxi, et ça devrait pouvoir se retoucher. Là par contre, c'est moi qui dois bosser, parce que je ne maitrise pas.

    Bises
    Bru

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  5. Superbe ce voyage sur l'île de Pâques. Quel dépaysement. Nature très belle et très douce car vide de relief. Tout est en rondeur et ce vert est magique. Passer à côté aurait été vraiment dommage. Tu me diras qu'il y a plein de lieux que tu n'as pu explorer, mais on ne peut pas tout faire. C'est bien triste de quitter l'Amérique du sud mais la N-Z c'est bien aussi. Rendez-vous au 21( géni est là pour nous le rappeler.....)
    Bisous

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  6. Tes écrits transpirent le bonheur, la joie d'être là-bas... Y a vraiment un paradis sur terre alors !
    Mon meilleur ami y est allé et il en est revenu avec une trace sur son épaule, un tatouage Maori. Et toi ?

    L'apéro sur terrasse en bois face au pacifique, bon ben sur ce coup là,.. oh crotte de bicquette que ça doit être bon pour la tête et son ptit ventre !

    Bon, je vais manger ma soupe à côté de mon poêle à bois avec un DVD d'Antoine...

    See you later Nico.

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  7. @Vianney :
    rien de particulier pour Noel, je sais au moins que je ne serai pas seul. Ah si, peut-etre une grosse adrenaline de plus ...
    @ +

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  8. @Burns :
    Hey man, t'as les mots qui sortent par tes pores, faut que tu te trouves un sujet et que tu te mettes a ecrire, sur un blog ou autre. Vite, les mots ca doit sortir sous peine de pourrir a l'interieur !!
    Pour la photo, je prendrai des cours en rentrant, la j'ai au moins mon coup d'oeil qui se developpe mais je sais que j'ai bcp de choses a apprendre. Mon appareil est en train de me lacher doucement, je crois que ca explique certaines photos sombres. Tu parles du lever de soleil ou certaines photos de statues en plein jour ?
    (He tu veux pas utilisr l'option Nom/Url plutot que Anonyme ? Un detail mais bcp plus agreable)
    @ +

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  9. @Maminou :
    du coup j'hesite a aller en Polynesie, mais ca risque de couter cher ...
    Ah oui, le 21, j'y pensais a peine ...
    biz

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  10. @Philippe :
    non pas de tatouage, mais bcp de voyageurs s'en font un, surtout ici en NZ.
    Allez, trouve toi une terrasse pour manger ton Royco ...
    @ +

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  11. Moi je dis qu'il ne faut pas hésiter à passer par la Polynésie... parce que rien ne dit que tu pourras le faire par la suite, et passer au dessus sans s'arrêter, c'est quand même assez énorme...

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  12. En tout cas c'est clair que tes photos s'améliorent nettement au fil du temps. Pour ce qui est de prendre des cours, je suis un peu sceptique, mais personnellement m'orienterai bien sur la retouche. C'est exceptionnel ce que les logiciels permettent de faire, et ça suplente complètement les techniques de développement qui étaient le secré de l'art à l'époque de l'argentique. En numérique, si tu sais recadrer, déflouter, retravailler les couleurs et mettre des effets, tu sauras naturellement faire de la photo ...
    En revanche ma remarque n'avait trait qu'aux levers de soleil (qui suivent la même règle de contre-jour que les couchers de soleil). Le ciel te renvoit plus de lumière que les statues (dans l'ombre) et du coup elles sont sombres (ou sous-exposées). Tu dois donc demander à ton autofocus de cibler les zones sombres pour pouvoir les faire apparaître. Le danger c'est que du coup le ciel deviendra sur-exposé voir brûlé. Tu peux donc aider à affiner la différence d'exposition en flachant (mais pas trop près car lumière blanche pas belle).
    Enfin bref, fais-toi quelques essais et tiens- nous au jus. Quoiqu'il en soit c'est toujours délicat.
    Quant aux mots, ils soulagent les maux ;-) ça te vient sur certains sujets comme une soudaine envie de pisser, mais une fois soulagé, tout est oublié ...
    'l'est pas belle la vie ?

    Bru

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  13. @François :
    si j'aurai l'occasion, t'inquiète, je me la donnerai ...
    @ +

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  14. @Burns :
    je fais déjà un brin de retouche, juste pour les photos ternes qui ne rendent pas ce que j'ai vu, ou sombres.
    Pour les photos du lever de soleil, je revendique d'avoir pris ces silhouettes noires, j'adore, elles sont plus mystérieuses. Comme j'ai aussi des photos de jour où on les voit nickel ...
    Et là le flash était impossible puisque j'étais assez loin (j'ai un gros zoom). Me retiens les infos, merci !
    Allez, retourne pisser un coup.
    @ +

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  15. Si tu passes à côté de Papeete, arrete-toi !!! Tu sais qui y est ! Il y a d'autres îles plus jolies que Tahiti. Nous verrons ça en mars 2010
    Bon Noël
    Christiane

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  16. coucou nico, ca nous rappelle plein de jolis souvenirs, et c'est rigolo ce petit resto près du port on y avait mangé un soir, bref bref, on te souhaite un joyeux noel en avance dans ton campervan,enjoy, regale toi chez les "blacks"!! au fait la personne qui t'accompagne elle a une moustache ou une voix aigue?
    et puis sur un commentaire précedant on a appris que tu avais un gros zoom??????

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  17. @Christiane :
    je ne ferme pas encore la porte, mais c'est de moins en moins probable. Bon LONG voyage en mars alors !

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  18. @Los Bouletos :
    quel bonheur ce resto, j'y pense encore ...
    mon copilote est UN copilote, malheureusement. Et espagnol donc poilu !
    Oui j'ai un zoom énorme qui fait des miracles, il fera toutes ses preuves en Thaïlande !
    Ca sent la fin pour vous si j'ai bien compris, bon courage pour le retour !!
    bizz & @ +

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  19. Trop belles ces photos ...même si soit disant légèrement sur exposées ..ca laisse rêveur..
    Au fait combien de photos au bout de 5 mois ?

    Bisous
    Stéph & Nico

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  20. @Stéph et Nico :
    je suis autour des 6000 photos ... après tri et suppression ! 1000 photos par mois ...
    merci & @ +

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