Je suis reparti en Argentine ! Bientôt le nouveau blog ...
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mercredi 14 octobre 2009

Uyuni, una maravilla del mundo, una mas !

Dans le dernier épisode, je t’ai laissé là en plan, un filet de bave au bord des lèvres, te demandant ce que pouvait bien être mon lieu mythique n°3. Allez essuie-toi la bouche et remets tes binocles, c’est maintenant que ça se passe.

Je quitte donc Potosi et ce cher hôtel Koala, et mon taxi m’emmène à un terminal bis dédié à ma destination, terminal que je pourrais plus justement qualifier de bordel dans la rue. Je comprends maintenant pourquoi le gérant de l’hôtel m’avait d’abord proposé le bus de 12h30, pour finalement me donner celui de 10h à ma demande. Je me retrouve dans un pur bus local, c’est-à-dire une vieille tôle qui fait des bruits inquiétants et n’accueille que des boliviens. Je suis le seul visage pâle. C’est à la fois sympa, et inquiétant sur les conditions de confort et de sécurité pour ce trajet de 6 heures, dont on m’a prévenu qu’il est très pénible parce que la route est en construction, et que le bus la prend et la quitte en permanence pour emprunter des chemins de déviation (j’ai bien dit des chemins, pas des routes).

La destination : Uyuni, point de départ principal des tours vers le Salar de Uyuni. C’est le plus grand désert de sel du monde, un des endroits les plus inhospitaliers et les plus magiques sur le globe, une merveille du monde.

Le voyage est comme annoncé : il fait très chaud, on passe devant des ouvriers en combinaison d’extra-terrestres en train de construire la route. Le bus quitte la route, la reprend, s’engage dans des chemins improbables. Lecture déconseillée, on prend son mal en patience et on regarde le paysage de montagnes et de plaines désertiques. Le temps est très long.




Le bus s’arrête pour le déjeuner dans un bled fantômatique, la plupart des voyageurs s’engouffrent dans le seul « restaurant » pour gober en un quart d'heure un almuerzo très consistant. Je n’étais pas prévenu, je mange un sandwich adossé à un vieux mur, sur la route terreuse et poussièreuse qui traverse le village, en cherchant des yeux comment figer ce lieu dans une belle photo, et en jetant un coup d’œil à travers la vitre du bus pour vérifier que personne ne touche à mon sac. Je l’ai laissé au-dessus de mon fauteuil, quel fou ! Violation absolue du premier principe de sécurité dans les bus.

Puis on repart, les montagnes s’éloignent et l'on traverse une plaine désertique s’étendant à perte de vue, toujours sur une piste terreuse bien sûr (pas d’asphalte pendant l’essentiel du trajet). De temps en temps un voyageur demande à descendre, au milieu de nulle part : pas la moindre maison ou baraque à l’horizon, pas même un croisement de chemins pour attendre un autre bus. Je vois ça depuis 3 mois, et je ne comprends toujours pas ces descentes bizarres de voyageurs.




Puis le bus arrive dans une sorte d’oasis. Des arbres ressemblant à des saules pleureurs ou à de grands ormes, d’un vert intense, viennent apporter un peu de gaieté et de fraîcheur dans cet univers minéral et sec, brûlant. Un couple descend avec un bébé, la maman pose une couverture multicolore sur le sol terreux, et grande satisfaction, j’ai enfin l’occasion de découvrir la technique qui leur permet de porter un enfant dans le dos, enrobé d’une manière très traditionnelle dans cette couverture nouée autour du cou. Le bébé est posé au milieu, quelques savants gestes de pliage, et d’un geste aérien, acrobatique, rapide et précis, il est scotché au dos de sa maman sans avoir risqué une seule seconde de tomber par terre. C’est impressionnant d’habileté et d’efficacité, et la couverture constitue un porte-bébé parfaitement fixé, hermétique, et sûrement bouillant.

Le trajet n’en finit pas, nous avançons à 50 km/h de moyenne dans le désert, tout juste rendu vivant par des buissons ardus, des lits de rivières larges et secs.

J’aime le schéma qui se reproduit dans tous les longs voyages en bus ou en train, ici ou ailleurs, même en France : au début du trajet, chacun est sagement assis à sa place, certains solitaires, certains en couple ou en groupe. Et à partir d’un moment, quand le trajet se fait long et fatigant, on commence à bouger, à rester debout au milieu de l’allée, à aménager sa place ou à la surcharger de bricoles à manger, boissons, magazines. Et on se fait son petit chez-soi. Si on s’éloigne de sa place, au retour on la reconnaît au premier coup d’œil au bazar très unique et précis qu’on y a installé, au visage des voisins qu’on a parfaitement cernés, et avec qui on a éventuellement échangé quelques mots. Un ou deux papiers traînent par terre, sans que ce soit vraiment sale. Visuellement on ne perçoit plus le wagon ou le bus de la même façon, parce qu’il est devenu un espace familier pour quelques heures, on se l’est approprié. Et quand l’arrivée se profile, on revient à sa place, on range son bazar, on se tient bien assis. Puis on descend et on perd de vue les visages des voisins qu’on commençait à connaître.
Fin de l’aparté « je-vois-des-choses-un-peu-tirées-par-les-cheveux-dans-une-situation-toute-conne ».

Puis soudain, à une heure avancée, une plaine sans fin s’ouvre à nos yeux, couleur terre sur ses premiers kilomètres et blanche vers l’horizon. Cette bande blanche que je distingue tout juste c’est bien le Salar. Nous arrivons donc à Uyuni, sorte d’Ushuaïa salé comme je l’ai vu écrit quelquepart. Rues parallèles et perpendiculaires, de terre et de poussière, maisons de plain-pied, soleil éblouissant et brûlant jusqu’à ce qu’il tombe et laisse la place au froid glacé.

Je me trouve un hôtel quelconque mais propre et pas cher, en plein « centre ». Malgré ce côté bout du monde, Uyuni n’est pas dépourvu de confort : nombreux hôtels et restaurants, agences, les meilleurs cybercafés que j’aie vus en Bolivie … Je file dans l’agence que l’on m’avait recommandée depuis La Paz, car pour partir dans le Salar, il faut éviter le moins cher : vieux 4x4, chauffeurs fous … les risques de galère ne sont pas négligeables, et potentiellement dangereux. Je signe rapidement, et passe une soirée tranquille, en attendant impatiemment le départ du lendemain. J'achète une petite écharpe en alpaca, en prévision du grand froid que l’on va subir, et zou au pieu !

Le lendemain matin, toujours dans un mélange de soleil brûlant et de vent froid, je m’active pour acheter les provisions d’eau et de petites saloperies au chocolat, passer au bureau d’immigration toujours très cool, et attendre l’agence qui vient me chercher. Je ne reconnais pas la femme qui vient me chercher, et elle sait à peine mon nom et mon hôtel. Les autres voyageurs du groupe ne sont pas non plus les français que j’ai vus écrits sur le listing, et certains ne font le tour que sur une journée, bizarre … Et le « guide » est un jeunot pas très bavard, qui a plus l’air d’un simple chauffeur. Pas sûr de comprendre l’organisation, je ne dis rien pour l’instant, et on commence le tour par le cimetière des locomotives. Gentillet et un peu hors-sujet, mais marrant 5 minutes pour prendre des photos. Puis on repasse dans Uyuni pour raisons logistiques, et on re-démarre vers le Salar. Il y a un couple péruvien, une australienne, un japonais et un espagnol, beau mélange.

Et à force de poser des questions, je comprends ce qui se passe : on m’a « revendu » à une autre agence sans réputation, qui a elle-même réuni différents clients d’autres agences. Technique fréquente au Pérou notamment, mais dont je pensais m’être protégé en choisissant une agence réputée. Ici l’arnaque est toujours possible, il ne faut jamais relâcher la garde. Le 4x4 est plutôt vieux, le chauffeur ne dit pas un mot et ne va apparemment pas nous donner la moindre information. Cela laisse quelques craintes sur le déroulement du tour, sur les autres mensonges que je vais découvrir, mais ça ne veut pas dire que le tour dans l’ensemble sera forcément mauvais. J’essaie bien d’expliquer au « guide » que je n’accepte pas d’être revendu de cette façon, que je veux être emmené par mon agence, je lui impose même de sortir son portable en bordure du désert, perché sur le toit du 4x4, ça n’y change rien, je n’ai plus qu’à accepter et éviter de me gâcher le plaisir avec cette arnaque classique.

Nous démarrons donc sur le Salar, et l’éblouissement attendu est bien là : une étendue infinie, cernée par quelques montagnes qui paraissent flotter sur l’horizon, blanche et réfléchissante, quadrillée de petits carrés.
Elle est parcourue par quelques 4x4 aux trajectoires libres, comme des avions qui se croisent en plein vol.
Lieu mythique n°3 atteint.




Comme tout le monde, on tente des photos marrantes en utilisant les perspectives et l’espace infini derrière nous. On visite un premier hôtel de sel, et on reprend la route pour Incahuasi, îlot sorti de nulle part en plein milieu du Salar, dressé d’une forêt de cactus. Je peux prendre un peu de hauteur et mieux cerner l’immensité du Salar. On est vite tenté de prendre des dizaines de photos à 360°. Un déjeuner vite envoyé, froid mais correct, et c’est reparti mais avec un nouveau groupe. Ceux qui ne faisaient qu’une journée nous quittent, et se joignent maintenant à nous David et Françoise de Lille, et Luis un espagnol. Restent toujours Pablo un autre espagnol, et Yohe, un jeune japonais qui voyage pendant deux ans. On finit par quitter le Salar et entrer dans le Lipez, toujours un immense espace désertique mais sans sel ou pas assez pour que ce soit blanc. Terre, poussière, cailloux, aucune vie … Le 4x4 emprunte des chemins plus ou moins bien tracés et défoncés, le chauffeur toujours autiste essaie d’y voir clair malgré le vent qui soulève la poussière et le soleil rasant pile en face.

Et on arrive finalement à San Juan, lieu quasi-fantômatique perdu dans ce désert. De la poussière, toujours de la poussière, du vent, un sentiment de bout du monde. Nous sommes logés dans un hôtel de sel, circulaire et sans numéro sur les portes ce qui fait qu’on passe sa soirée à faire tout le tour pour trouver sa chambre. Réellement tout est en sel : les murs, les lits, les tables et tabourets, et de la poussière au sol. C’est vraiment très beau.

Pour le confort il faudra être très conciliant : électricité de 19 à 20h (vite mes batteries !!) et la douche chaude promise … est payante et n’arrive que vers 22h quand on ne pense qu’à aller se coucher. M’en fous, au bout d’une journée je suis même pas sale ! Et en voyage prolongé, les standards d’hygiène sont légèrement allégés, la faute au rythme et aux fréquentes douches froides et décourageantes. Seule l’odeur compte vraiment, la saleté n’est qu’une vision de l’esprit …

Lever à 6h pour sauter dans le 4x4 et repartir pour une longue et magique journée, avec des arrêts de temps en temps pour prendre des photos (sans explication du chauffeur autiste) et se dégourdir les jambes. Nous quittons l’immense plaine et prenons un peu de hauteur, toujours sur des chemins chaotiques qui brisent toute envie de dormir, et heureusement car le paysage est fascinant : immenses plaines ondulantes, parsemées de touffes vertes ou champs de cailloux et poussière, cernées de montagnes et de volcans aux pentes régulières et lisses. Leur sommet mêle le brun, le vert, l’ocre, la rouille, avec une traînée blanche. C’est le bout du monde, une terre immense et inhabitée, seulement traversée par les 4x4 qui sont trop peu nombreux pour gâcher le spectacle.




C’est un lieu magique, inhospitalier, pur. Il y a très peu de vie : quelques « begunias » qui ressemblent à des jeunes biches et broutent la poussière, un lapin imposant sur un grand îlot rocheux égayé par des boules vertes à la senteur étrange, et surtout des colonies de flamands roses dans les lagunes salées.

On arrive d’ailleurs à la première lagune, d’une beauté saisissante avec son bleu pâle qui contraste avec le blanc du sel, le rose et rouge des flamands, un peu de verdure et les montagnes brunes autour. Les flamands ont la tête dans l’eau en permanence et volent parfois en rasant l’eau à la recherche d’un coin plus riche. On voudrait les photographier un par un. Y a-t-il animaux plus peinards qu’eux dans le monde ?




Puis une deuxième lagune, encore plus grande, moins bleue mais plus contrastée, toujours peuplée de flamands roses et rouges, le bec planté dans la boue qui scelle leurs pattes. Ils se reflètent de façon très nette dans l’eau.

C’est l’occasion d’un déjeuner préparé tacitement (mais bien, c’est au moins ça) par le chauffeur autiste, que j’appellerai toujours de cette façon faute d’avoir compris son nom (il ne cherche pas une seconde à savoir le nôtre, nous sommes juste des clients anonymes).

Et nous repartons pour des paysages qui évoluent encore : des montagnes toujours très colorées entre le brun, l’orange et le rouge, d’immenses plaines ondulantes de cailloux et de sable, un grand îlot rocheux posé là on ne sait par quelle exception géologique. Voilà d’ailleurs une autre curiosité géologique, el Arbol de Piedra, un rocher ressemblant à un arbre qui a inspiré Dali, entouré d’autres grands rochers aux formes originales, tous posés comme par magie dans un espace plat. Belles photos, on monte périlleusement sur certains rochers pour le souvenir.




La journée se termine en beauté par la Laguna Colorada, encore une lagune salée et immense mais rouge, à cause d’une bactérie présente, et dégustée par les flamands toujours au rendez-vous. Le contraste est encore plus beau que pour les précédents, entre le rouge de l’eau, le bleu par endroits, les bandes blanches de sel, les flamands et l’environnement majestueux et montagneux.




Direction l’hôtel à 4700 mètres d’altitude pour la seconde nuit. Enfin hôtel, il faut le dire vite : pas de douche, même pas froide, et l’électricité toujours limitée à trois heures le soir, ce qui se comprend bien. Ce qui est bien dans les pays pauvres comme la Bolivie, c’est que n’importe où, on trouve toujours une mini-boutique pour nous vendre de la bière, du vin (pas mauvais d’ailleurs en Bolivie, très acceptable quand on a été privé pendant déjà 2 mois et demi) et plein de petites saloperies sucrées.

Le soleil tombe vite et il commence à faire très froid, nous sommes très hauts en altitude. Soirée double polaire-gants-bonnet autour d’un repas excellent qui pèse dans l’estomac. Un poêle nous sauve et permet de s’alléger pour manger.
Et vite au lit, à six dans la chambre, sous quatre couvertures, avec David à côté de moi qui fait des bruits variés et bizarres à cause de son nez bouché. David ne ronfle pas, il gémit et vocalise. Ce serait amusant si ce n'était pas perturbant.

Réveil à 4h30, sans électricité, sans douche, et sans petit déj’, dans le froid saisissant. Le chauffeur autiste a passé une partie de la soirée à réparer je ne sais quoi, et là c’est la batterie qui semble renacler à nous emmener pour cette dernière journée bouche-bée-yeux-éberlués.
Heureusement il y a d’autres 4x4 dans le même hôtel pour nous aider, et au bout de 45 minutes nous partons, transis de froid. Le soleil commence à se lever et apporte une nouvelle teinte aux montagnes environnantes.

Nous arrivons rapidement au premier objectif : les geysers. Une sortie de gaz puissante et assourdissante nous brûle les mains quand nous voulons prendre la photo, et plus loin, ce sont des mini-cratères bouillonnants qui crachent une sorte de boue sulfureuse et furieuse. Un nuage énorme s’échappe et rend les photos encore plus mystérieuses, entre deux dangereuses projections.




C’est reparti en 4x4 dans un paysage complètement lunaire, impression renforcée par la température négative. La lune est d’ailleurs présente, pleine, suspendue au-dessus des montagnes brunes et vierges de toute trace de vie. Le spectacle est tricolore, brun-bleu-blanc, et absolument pur. Le soleil se montre complètement et nous arrivons à notre récompense de la journée : les sources chaudes. Un petit bassin a été aménagé en pleine nature, au bord d’un grand lac salé où les flamands ont déjà la tête plantée dans l’eau. L’eau est à 38°C, et la vapeur s’élève du bassin. Une fois déshabillé il faut filer vite dans l’eau pour éviter d’être transi, mais le bonheur est à la hauteur de l’effort. L’absence de douche et le froid du matin sont vite oubliés, remplacés par le bonheur de se délasser longtemps dans l’eau chaude, en plein air, dans une nature incomparable. A la sortie de l’eau on dégage tellement de chaleur qu’on peut prendre son temps pour se rhabiller malgré la température de l’air toujours basse.




Après un solide et bienvenu petit déjeuner, c’est reparti pour les dernières heures de 4x4.
On passe d’abord devant le désert de Dali, grande plaine de cailloux en pente sur laquelle repose de grands rochers aux formes originales et espacés d’une façon quasi-artistique, d’où le nom du désert. Autour, toujours cette absence de vie et ces montagnes polychromiques, rouge-orange-brun.

Dernière étape, la Laguna Verde, encore un grand lac salé mais vert cette fois-ci, avec des variations bleues et turquoises selon l’angle. Silence absolu autour, magie des couleurs renforcée par le soleil toujours éclatant. Envie de s’asseoir et de contempler sans fin.




Mais il faut partir, le chauffeur autiste me dépose au poste frontière, pour prendre un autre bus qui va me conduire rapidement au Chili. Le reste du groupe a droit à une journée entière de 4x4 pour rentrer à Uyuni. Je sors de Bolivie et d’un endroit magique, les images encore figées dans les yeux. Ai-je déjà vu quelque chose d’aussi beau dans mes précédents voyages ? Je pense bien au Haut-Atlas, à la Cappadoce et au Spitzberg, mais avec le Salar et le Lipez il va être difficile de trouver mieux.

Quinze petits jours en Bolivie, un pays superbe et accueillant. Pas le choix, je dois avancer, une autre destination me fait trépigner d’impatience. Mais je reviendrai, c’est déjà écrit …

¡ Hasta muy pronto Bolivia !
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12 commentaires:

  1. Bon, je commence à me demander si je ne vais pas entamer moi aussi un tour du monde avec ma belle une fois que les enfants seront autonomes... soit dans 20 ans !
    Chapeau pour les "montagnes polychromiques" (pour les non-initiés : relatif à la polychromie, caractère de ce qui a plusieurs couleurs). Je te propose de placer ces expressions-ci lors de ton prochain récit : "glissement sémantique", "atténuation du sens initial" et "la soeur de James Bond s'appelle Nauséa".
    Même pas cap !... lol
    François S. ou Xavier truc ou Ana Machin, je ne sais plus...

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  2. Excellent !

    Difficile d'être original dans mes commentaires...

    Que peut on ressentir quand on se retrouve au milieu de nulle part, plongé dans un grand silence face un spectacle unique comme tu le décris ?

    Si le vrai voyage c'est d'y aller et pas d'arriver, la vrai question c'est dans quel état d'esprit faut il être pour revenir à son quotidien ? Peut être est il trop tôt pour toi de se poser ce genre de question ?

    Un voyage comme celui là doit laisser des traces profondes au fond de son coeur et de ses tripes...

    @ bientôt

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  3. @François :
    dans 20 ans, ça te laisse le temps d'organiser ça, un peu mieux que moi. Y en a qui font ça avec les enfants !!
    Pour les expressions je vais essayer, mais peut-être pas toutes.
    Ah enfin tu te dévoiles !
    @ +

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  4. @Philippe :
    On a pas de mots pour décrire ça, à part "wooow !!". On aimerait s'asseoir et rester devant pendant des heures, mais c'est rarement possible.
    Il est trop tôt pour me poser la question du retour, mais malheureusement je connais la réponse : le retour sera dur ! Il faudra peut-être repartir très vite ...
    @ + et merci pour tes commentaires !

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  5. Salut Nico, excellent toutes ces photos, ca nous fait voyager ! dommage que tu ne passe pas par le canada, j'y habite depuis 2 ans (toronto)

    Au plaisir de te lire et amuse toi bien !!
    Marc

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  6. salut Marco,
    Non le Canada n'est pas sur mon chemin, même s'il me manque depuis ... 12 ans (déjà !?!). A part l'Australie et la NZ, pas de pays riches, question de budget et d'esprit.
    Merci & @ +

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  7. Bonjour Nico
    EXtraordinaire le Salar! Que de merveilles tout au long de ce tour du monde. Merci pour tes récits qui nous font profiter au maximum de tes diaporamas. Nous voyageaons un peu avec toi et c'est bien agréabledans.
    Dis-moi, que veut dire "hasta muy pronto bolivia"? La traduction je la connais mais pas le fond de ta pensée...
    Bises

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  8. Hello frangin !

    Expat' un jour, expat' pour toujours parait-il, ou au moins dans le coeur.

    Fais-moi signe un de ces quatre si tu me vois en ligne, j'ai des infos à te donner..

    A+ et bon courage pour la suite

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  9. @Maminou :
    "hasta muy pronto" ça veut dire "à très bientôt", parce qu'il faudra bien revenir en Bolivie, j'y suis trop peu resté.
    biz

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  10. @Romain :
    oui c'est bien possible, c'est comme une fuite pour être toujours loin, tout en pensant à la France et au fromage ...
    @ +

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  11. Merci de m'avoir fait revivre un bout de mon voyage en Bolivie !
    J'attends maintenant avec impatience tes articles sur l'Argentine, pays qui me tente beaucoup...
    Bonne continuation, @++

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  12. @Paulo :
    j'y ai passé trop peu de temps, 2 petites semaines, parce que je ne l'avais pas intégré dès le début, et que l'Argentine juste en-dessous me tendait les bras. Et à part la Isla del Sol, je n'ai fait aucun trek. En Bolivie faut le faire ! Mais j'ai vu l'essentiel, le plus beau, le plus magique ... la Bolivie c'est un sacré pays, par sa nature et ses gens.
    Merci & @ +

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