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dimanche 7 février 2010

Riding the Great Ocean Road

Au petit matin je m’éclipse discrètement du studio de Tess et Caroline, après une nuit difficile sur le petit sofa, et traverse St Kilda vers un hôtel où je dois prendre le bus. A défaut de trouver une relocation de van quasiment donnée, j’ai choisi de prendre un tour organisé, ce que je n’avais pas fait depuis bien longtemps. J’ai eu beau déguster mon road-trip solitaire de Sydney à Melbourne, le mérite d’un tour organisé pour un voyageur solitaire est quand même d’offrir plein de copains instantanés, le temps d’un ou plusieurs jours.

Ce tour nous emmène vers la Great Ocean Road, l’une des plus belles routes en Australie, le long de la côte à l’ouest de Melbourne. J’ai été bien conseillé et j’ai choisi une petite agence qui propose un parcours alternatif pour éviter le flot des bus qui sillonnent cette route incontournable. La recette alternative, c’est de la parcourir à l’envers, ce qui nous vaut pour commencer quatre heures de route inintéressantes sur l’autoroute, avant le début des vraies réjouissances. Dans le bus, le cocktail à peu près habituel de nationalités : allemand(e)s, britanniques, israéliennes, chinois, et une française.

Les choses agréables commencent avec la plage de Warrnambool. C’est une plage magnifique, interminable à l’œil nu et bordé par des dunes pleines de verdure. Son véritable intérêt est qu’on y voit des baleines, mais en hiver seulement. On s’en va donc rapidement pour la pause déjeuner, et l'on poursuit vers Towers Hill, un parc où l’on trouve les animaux qui caractérisent l’Australie : koalas endormis ou mangeant dans les arbres, emus (sortes d’autruches), et kangourous bien sûr. Une grande colline permet une vue panoramique sur les alentours et l’océan.



Entre deux arrêts-visites, Jude notre guide joviale et bonne vivante, me relance systématiquement sur le charme français et notre accent si sexy. Cela reste de l’humour donc je joue le jeu, mais on peut dire qu’elle y va directement ! Bien sûr, comme en Nouvelle-Zélande, elle assure la conduite du bus, les explications au micro, les blagues, la préparation du café, les courses pour le barbecue du soir …

Nous revenons sur la côte et nous arrêtons à Bay of Islands, encore un nom que j’avais déjà vu en NZ. C’est une sorte d’apéritif avant les merveilles qui nous attendent le soir et le lendemain, et c’est déjà pas mal : l’érosion a laissé d’énormes rochers dans l’eau, éventuellement reliés à la falaise par une arche … quand celle-ci ne s’est pas effondrée dans l’eau. Pas de chance le temps est un peu gris, mais les couleurs de la côte restent magnifiques : jaune teinté d’orange, contrasté par la verdure, le bleu de l’océan et le blanc de la houle. Le parcours est bien balisé, de nombreux points de la falaise peuvent s’effondrer sans prévenir. Il y a une plage accessible, façon plage paradisiaque cachée dans une anse, avec ces grands rochers comme spectacle.

Quelques kilomètres plus loin justement se trouve une arche, très photographique. L’arche est encore debout, pas comme le London Bridge ! C’était un pont somptueux entre la falaise et un rocher, et il s’est effondré il y a quelques années alors que des gens se trouvaient dessus. Entendant des craquements, ils avaient eu le temps de courir pour rejoindre la terre ferme, sauf un couple qui a pilé net devant les dizaines de tonnes de roche qui tombèrent à l’eau sous leurs pieds. Ils se sont donc retrouvés coincés sur leur rocher, et ont attendu plusieurs heures un hélicoptère de secours qui n’arrivait pas. C’est l’hélicoptère de la presse qui est arrivé le premier et les a filmés sans pouvoir les aider. Bizarrement les deux rescapés se cachaient le visage alors qu’ils devaient être heureux de voir un hélicoptère arriver. Plusieurs jours après, l’enquête déterminera que cet homme et cette femme étaient mariés … mais pas ensemble. Ils avaient voulu s’isoler dans un bel endroit loin de la ville, pour le coup c’est raté. A une poignée d’années près, nous avons donc raté la vision d’un magnifique pont rocheux. Il en reste quand même une arche, sous laquelle déferle une vague massive.



Nous atteignons Port Campbell et l’hôtel pour backpackers flambant neuf où nous allons passer la nuit. Je trouve enfin l’occasion de parler avec Julie, l’autre française du groupe, et en voyant son nom écrit sur le registre, je finis par percuter : je connais bien son frère, pour avoir été dans la même promo pendant nos études, et je l’ai croisée des centaines de fois à cette époque. It’s a small world …

Après un barbecue pantagruélique, nous devons faire un choix entre aller voir le coucher de soleil malgré le ciel chargé, et une demie-finale de l’Australian Open à la télé. Le choix est vite fait pour le coucher de soleil, d’autant que nous allons voir en même temps le clou du spectacle, le lieu-clé de la Great Ocean Road : the Twelve Apostles. Le temps d’y arriver en bus, le ciel ne s’est pas dégagé, mais le site tant attendu s’offre enfin à nos yeux : de magnifiques rochers détachés de la falaise, comme à Bay of Islands mais dans une disposition autrement plus esthétique et spectaculaire. Malgré le jour faiblissant et le plafond de nuages, la lumière reste belle, et le lieu magique.



Malgré le nom un peu marketing « The Twelve Apostles », il n’y a pas 12 rochers mais 8. Certains se sont effondrés mais on ne sait pas s’ils ont vraiment été 12 un jour. Le soleil finit par se coucher mais bien caché derrière les nuages, la compensation est de voir les pingouins rentrer plus tôt sur leur plage : un premier groupe sort de l’eau, ballotté par les vagues. Ils sont tout petits et plusieurs dizaines de mètres plus bas, on croirait de gros cailloux noirs sur le sable. Ils s’attendent et marchent en groupe vers les rochers, à l’abri, quand un deuxième groupe sort de l’eau, suivant le même rituel.

La température est tombée, un vent frais souffle, si bien que tout le monde est emmitouflé dans ses pulls et vestes … sauf moi, en T-shirt, normal quoi. Pour ton information, petit bloglecteur, le froid et moi nous ignorons superbement, enfin la plupart du temps. C’est l’occasion pour Jude de rebondir et dire que je suis un « hot french man », je joue le jeu dans le bus en m’asseyant devant et en jouant le chaud larron. Elle ne sait plus se tenir (tout en conduisant !) et tout le bus est plié de rire. Encore un jour à gérer ses assauts … en partie humoristiques.

Retour à l’hôtel pour boire une bière devant la fin du tennis, et au lit parce que la journée a été longue, et celle de demain le sera encore plus. Lever à 6 heures, petit déjeuner rapide, et nous sautons dans le bus pour aller voir le Lord Arch Gorge. Le Lord Arch était un clipper transportant des immigrants en 1878, et qui s’est échoué ici. N’en sont sortis que deux survivants, un jeune matelot et une jeune immigrante dont toute la famille a péri. Après quelques heures de nage et de bataille dans les vagues déferlantes, ils ont échoué au fond de cette gorge, et ont finalement été secourus. L’endroit est magique, la plage paradisiaque, les vagues s’engouffrent dans l’entrée étroite de la gorge. Partout autour, beaucoup de photos à prendre, beaucoup de rochers majestueux trônant fièrement au milieu des vagues qui les rongent.



Nous nous arrêtons à nouveau à Twelve Apostles, pour reprendre des dizaines de photos identiques à la veille, mais avec plus de lumière. Les pingouins ne sont plus là, ils sont repartis à l’eau. Quelques centaines de mètres plus loin, se trouvent les Gibson Steps, un escalier sculpté dans la falaise pour descendre sur la plage. De ce côté il y a deux des douze apôtres, on se sent tout petits lorsqu’on les voit de la plage.



La Great Ocean Road se poursuit dans l’intérieur des terres, en traversant le Great Otway National Park. Grâce à un micro-climat très humide, on y trouve une forêt pluviale, malgré l’aridité ambiante de la région. Elle foisonne d’arbres géants, certains âgés de plusieurs centaines d’années et d’autres gisant à terre, nourrissant à leur tour le reste de la forêt.

Pause déjeuner dans la charmante et touristique ville d’Apollo Bay, au bord d’une belle plage, une de plus. Je réussis le tour de force de déjeuner, prendre des infos sur le web et changer mon vol prochain vers le Vietnam, en une heure. Un peu de stress à cause de l’agence qui ne fait pas son boulot pour mon visa vietnamien, mais j’ai rarement été aussi efficace. Nous reprenons la route, sur un tracé superbement sinueux, à flanc de montagnes. Au bord de la route, un bosquet se retrouve tout nu, sans feuilles. Les koalas sont passés par là ... on en voit un depuis la route, dévorant une grande feuille verte avec une lenteur incroyable.

Nous passons sous le panneau qui indique le début de la Great Ocean Road, elle est donc théoriquement finie mais le tour lui n’est pas fini. Pause café et baignade sportive dans les rouleaux d'une petite station balnéaire très courue, arrêt photos au phare de Split Point, et arrêt légende à Bells Beach. Ce nom ne te dit rien ? Patrick Swayze, Keanu Reeves, l’Australie, le surf … ben oui Point Break, le film sur une bande de surfeurs-cambrioleurs en Australie, infiltrés par un jeune flic apprenti surfeur. Dans ce film Patrick Swayze dit vouloir surfer la vague parfaite de Bells Beach, et c’est ce qu’il fait à la fin avant de disparaître, avalé par une vague énorme. Sauf que la plage filmée pour cette scène n’était pas du tout Bells Beach, mais une plage américaine dans l’Oregon, faute de moyens pour faire venir l’équipe en Australie.



Mais la célébrité de Bells Beach est tout à fait réelle, la vague qui déferle ici est parfaitement formée. Plusieurs dizaines de mètres sous nos pieds, de nombreux surfeurs guettent le rouleau qui vient et se fracasse sur les rochers. Chutes à éviter …

Nous reprenons la route et traversons la ville de Torquay, autre légende du surf puisque c’est le QG de grandes marques comme Rip Curl et Quiksilver.

C’est la fin des réjouissances, nous reprenons la route vers Melbourne. Jude me dépose en dernier à St Kilda (elle l’a fait exprès ?), je récupère la clé des filles dans le pot de fleurs (ces petits détails qui te donnent l’impression d’être chez toi …) et j’arrive à temps pour voir Tsonga se faire atomiser par Federer en demie-finale de l’Open. Je retrouve avec plaisir Tess, Caroline et Lorraine, qui rentrent de leur barbecue et me gratifient d’une dernière nuit sur le sol.

Je ne vais pas abuser trop longtemps de leur hospitalité, elles doivent en avoir marre de buter sur moi la nuit en allant à la salle de bains, et peut-être marre que je les fasse répéter souvent (l’accent irlandais, pas facile tous les jours). Le lendemain j’ai un avion pour Sydney, pour mes deux derniers jours en Australie. J’y retrouve le chaleureux hôtel Eva’s Backpackers dans le quartier chaud de King’s Cross, maintenant rempli à 100% d’allemands. Et une température difficile à tenir, alors que Melbourne était bien plus supportable.

Le dimanche je pars à Bondi Beach, la plage la plus connue de Sydney, probablement la plus "show-off" avec ses surfeurs, ses filles parfaites dans le dernier maillot à la mode, ses voitures rutilantes. Beaucoup de monde sur la plage et dans l’eau, beaucoup de surfeurs à cheval sur leur planche, beaucoup de groupes qui pique-niquent sur l’herbe en retrait.



Je rentre à Sydney par le métro et ne résiste pas à l’envie de retourner sur le port, pour voir encore le Harbour Bridge et l’opéra. J’ai quitté Sydney il y a dix jours à peine, et j’ai l’impression de revenir sur les pas de mon voyage quelques mois après. Circular Quay, les ferries qui partent et arrivent en permanence, les aborigènes qui jouent du didgeridoo, les autres musiciens de rue, les touristes découvrant l’endroit pour la première fois, les bars et terrasses remplis sur les quais, le monde qui se balade … ce lieu fantastique me manquait déjà. Et plus je vois l’Opéra plus je le trouve beau, alors que j’avais été un peu déçu la première fois. Forcément je rentre par le Botanic Garden et ses perroquets blancs, pour la énième fois. J’hésite à me laisser tenter par un cinéma de plein air assez chic, au bord de l’eau, avec l’Opéra en arrière-plan, mais je suis découragé par le prix. Je rentre donc à l’hôtel en repassant par Elizabeth Bay et son port de plaisance huppé, puis Victoria Street et ses backpackers qui essaient de revendre leur vieux van, surtout des français curieusement.

Soirée partagée entre la finale de l’Open à la télé, et une foule de choses à faire sur le web. Couché à 0h30, levé à 4h30, c’est dur. A cause de l’heure je pensais prendre le métro, mais une navette encore vide s’arrête miraculeusement devant l’hôtel. Petit-déj’ englouti, sac jeté dans le coffre, la navette récupère quelques autres voyageurs dans le quartier et m’emmène vers l’aéroport.

Deux semaines et demie pour un pays aussi grand que l’Australie, c’est ridicule. C’est ma deuxième étape la plus courte après la Bolivie. Mais j’ai le sentiment que passer un mois ne m’aurait pas apporté beaucoup plus, sinon voir quelques belles plages de plus et peut-être le fameux Ayers Rock. Deux mois est un strict minimum. Et la pression de ce pays sur mon budget est réelle, y voyager coûte très cher. Peut-être pas plus qu’en France d’ailleurs, mais ce n’est pas un point de comparaison pertinent pour mon tour du monde. J’en ai aussi un peu marre des pays riches, qui offrent un « easy travelling » mais bien peu de découverte et d’émerveillement. Au risque de me répéter, ces deux pays riches, NZ et OZ, restent de fabuleux pays mais s’intègrent moyennement bien dans mon voyage, j’attends autre chose. Tant pis pour le rêve qu’était l’Australie, maintenant démystifié, j’ai bien l’intention d’y revenir plus tard, et de bien la découvrir pendant deux à trois mois. De la même façon que je veux revenir en NZ, parce que j’avais commencé à la cerner sur la fin.
Un troisième voyage commence, avec à nouveau de l’excitation, de l’émerveillement, des découvertes, de l’incertitude, de la précarité, des couleurs, des odeurs, des visages, des anecdotes, des sourires, des scènes de vie. L’Asie m’appelle, sur l’écran apparaît le vol CX110 vers Hong-Kong à 8h30, passerelle vers quatre mois de magie …
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9 commentaires:

  1. Je suis impatiente de découvrir la suite de ton voyage en Asie qui est un continent qui me fascine depuis longtemps. Ton passage en Australie est effectivement assez court mais il est vrai que les découvertes me semblent moins riches que celles que nous avons vécues à travers toi lorsque tu étais en Amérique latine. C’est assez amusant pour moi de suivre virtuellement ton trajet dans une ville que j’ai découverte un an et demi plus tôt : tes observations sur Sydney ont ravivé mes souvenirs, notamment les petits détails comme les perroquets blancs ou les chauves-souris, et pour ce qui est de la Nouvelle-Zélande je mesure encore mieux aujourd’hui la chance que j’ai eue d’être accueillie par des maoris.

    Je ne laisse pas souvent de commentaire sur le blog mais n’en suis pas pour autant moins « addict » : c’est mon rendez-vous hebdomadaire inconditionnel et je n’ai donc rien raté de tes pérégrinations! Merci de nous faire partager ces moments, ils diffusent un peu de rêve et de couleurs dans la grisaille de l'hexagone au mois de février !
    Hélène.

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  2. Merci pour cet aperçu de l'Australie et du Great Ocean Road,superbe. l'Australie est immense et meme apres 1 mois et demi de voyage là bas j'a eu l'impression de survoler ce pays immense. Je te rejoins sur le type de tourisme en Oz ou Nz, on l'a l'impression d'être un porte monnaie ambulant, j'ai préféré aussi l'approche d'Amérique latine. Attend avec hâte la suite de ton voyage et chapeau bas pour tes articles que je lis toujours avec plaisir!
    NB : petit conseil avant d'arriver en Asie apprend comment on dit oui/non avec les gestes car en général sont à l'opposé de chez nous en Europe donc un peu dépaysant pour comprendre les locaux et surtout notre interprétation n'est pas toujours la bonne;-)

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  3. @Hélène :
    Quelques jours à Hong-Kong et au Vietnam, et je peux te dire que c'est déjà fort ! Articles à suivre ...
    T'as été accueillie par des maoris ? voilà quelquechose qui aurait changé ma vision de la NZ, même si je l'ai quittée à regret. Et pour l'Australie, autant j'ai voulu m'en aller rapidement, autant j'ai quand même apprécié ce petit séjour, je garde de belles images en tête et l'envie de mieux la visiter un jour. La liste de voyages à faire ne s'épuisera décidément jamais ...
    bizz & merci !

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  4. @Anne-Constance :
    merci du conseil, j'ignorais ! pour l'instant aucun pb au Vietnam, ils se débrouillent en anglais, mais pour le Laos et le Cambodge, ça pourrait être utile.
    merci & @ +

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  5. Coucou Nico,

    Sympa cet article, si si !!
    Mais faut avouer qu'on est là tout impatients, à guetter les prochaines aventures ! C'est que tu avais l'air toi-même si pressé d'y être que forcément, on est en attente !!

    Bah, l'essentiel est tout de même que de ton côté, tu continues d'en profiter comme il se doit, & ça semble être le cas...

    Des bises & à bientôt !

    PS : t'as vu ? J'essaie d'être plus régulière...!

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  6. Hello Frangin !

    Tiens, petite question (un peu terre à terre c'est vrai) que je me posais depuis un petit bout de temps.
    Comment un backpacker vit l'actualité de notre monde ? Te sens-tu déconnecté ? Est-ce important pour toi de garder un oeil ou une oreille sur ce qui se passe pendant tes périgrinations ? Est-ce que l'absence d'actualité te procure un sentiment de liberté ? Je serais curieux de te lire là-dessus ;-)

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  7. @Céline :
    Ben ça y est j'y suis, mais le blog a du retard, j'ai comme une petite flemme et un manque de temps en ce moment ...
    Bien sûr j'ai vu que tu étais régulière, tu remontes même très haut dans la short-list des commentateurs assidus !
    Alors merci et plein de bises !

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  8. @Romain :
    Bonne question. D'habitude quand je pars en voyage 2 ou 3 semaines pour les vacances d'été, je me coupe complètement. Mais là pas du tout. Le wifi étant très répandu, et Google ma page d'accueil, je passe malheureusement un peu trop de temps sur Google News. Et j'en garde l'impression que l'ambiance n'est pas au beau fixe en France, de polémique en polémique : crise, grippe A, foot, météo, et j'en oublie ...
    Mais peut-être que la France vue de l'extérieur donne toujours cette impression ? T'es bien placé pour me répondre !
    Ca aurait été intéressant de se déconnecter vraiment pendant un moment, et voir le résultat à mon retour ...
    @ +

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  9. La France, vu de l'étranger ? Il y aurait tellement à dire. Malheureusement tu vois juste, dans 90% des cas il n'est question que de mauvaise nouvelles, aussi grave ou insignifiantes soient-elles. Heureusement la France vu depuis la presse étrangère donne une belle opportunité de voir la France d'un autre oeil. C'est cliché mais, quand on quitte son pays, on sait ce qu'on perd, et on sait ce que l'on gagne. Malheureusement ceux qui restent en France n'ont pas la même opinion. J'arrête là avant de me faire lapider ;-)

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