Je suis reparti en Argentine ! Bientôt le nouveau blog ...
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mercredi 7 avril 2010

Easy Rider in Pakse

Après trois jours très improductifs à Vientiane, ville agréable mais pas très excitante, je monte dans un tuk-tuk avec d’autres backpackers, direction le terminal pour prendre un bus de nuit vers Pakse, beaucoup plus au sud. Pour avoir eu un trajet de nuit très difficile au Vietnam, je sais à quoi m’attendre, mais qui sait, ça pourrait être pire … Et ça l’est ! Au lieu d’avoir trois rangées de couchettes simples, le bus a deux rangées de couchettes doubles, extrêmement étroites. Pour les couples ça passe, mais je plains ceux qui se retrouvent avec un voisin inconnu. Je m’en tire un peu mieux, je me retrouve encore tout au fond du bus, avec cinq couchettes juxtaposées. Je suis coincé dans le coin arrière, contre la vitre, mais au moins je n’ai qu’un seul voisin, et un asiatique en plus donc pas bien large d’épaules, ce qui permet de garder dix précieux centimètres d’espace vierge. Maintenant il faut s’endormir, allongé sur le dos, les bras repliés sur le ventre pour éviter un contact rapproché avec le voisin, la tête coincée contre le coin en plastique et à cinq centimètres de la vitre. La position parfaite pour s’endormir, quoi ! Sans oublier que la route est chaotique ...




Par je ne sais quel miracle, j’arrive à dormir deux ou trois heures, et nous arrivons à Pakse à 6h du matin. Dès la sortie du bus, je rencontre Rachel et Vince un couple de britanniques, et Janet une danoise. Nous trouvons un hôtel vraiment pas terrible, et pour payer moins cher Janet me propose de partager une chambre. Je me demanderai rapidement pourquoi, vu son comportement antipathique (et sa voix insupportable, son rire stupide, ses fréquents airs d’attardée … j’arrête là). Enfin Rachel et Vince sont sympas, eux, et c’est bien pratique de rencontrer du monde ici pour les jours à venir. La ville de Pakse n’a quasiment aucun intérêt en elle-même, sinon d’être un point de départ parfait pour le Plateau Bolaven tout proche, qui promet une belle virée en scooter.

Sans même aller dormir, nous nous renseignons sur les prix de location de scooters, tous plus neufs les uns que les autres et au prix ridicule de six dollars. C’est réservé pour le lendemain, pour une virée de trois jours sur le Plateau. Et histoire de gagner du temps sur la suite du voyage, je décide avec Rachel et Vince de prendre le scooter tout de suite pour aller visiter Champasak, les ruines d’un temple réputé à 40 kilomètres. C’est donc parti pour une nouvelle virée, la banane au visage malgré la nuit presque blanche. Et malgré le soleil qui brûle encore plus qu’à Vientiane, c’est l’escalade.

La route n’est pas la plus exotique, une route bien faite et droite avec un peu de trafic, mais même au Laos la route la plus importante reste un vrai spectacle, avec ses maisons précaires en bois et bambou, et la vie locale toute en simplicité et en lenteur. Je m’amuse à dépasser des bus locaux, provoquant l’étonnement ou l’amusement des locaux tassés à l’intérieur. Nous nous engageons sur une route plus petite et pleine de trous, et arrivons à l’embarcadère du ferry. Par embarcadère il faut entendre une simple petite plage de terre ocre, et par ferry une simple plateforme posée sur trois coques, qui permet aux véhicules et piétons de traverser le Mékong. Et autour, quelques bicoques de bois pour vendre boissons et snacks.




La traversée est rapide, sur l’autre rive un autre embarcadère aussi simple nous accueille, et nous parcourons la petite mais très étendue ville de Champasak, une seule rue longue de dix ou quinze kilomètres. Nous passons devant des temples, écoles, maisons traditionnelles, deux ou trois splendides villas françaises, des habitants assez curieux à notre passage, et nous arrivons au temple de Champasak. Quelques centaines de mètres en scooter et à pied, et nous déchantons rapidement : deux palais en cours de restauration, non visitables et qui n’ont gardé que les murs extérieurs, un grand escalier qui se gondole avec le temps, un petit temple à flanc de montagne avec une statue de Bouddha, et c’est quasiment tout. OK on a une belle vue à des kilomètres à la ronde, bien qu’embrumée par les feux lancés par les paysans juste au-dessus de nous, mais je ne comprends pas bien pourquoi mon bouquin en dit tant de bien. Ce temple est supposé avoir été un préliminaire à Angkor Wat, le célèbre temple du Cambodge, donc on pense que l’on verra quelque chose du même style en plus petit, et en fait c’est assez inconsistant. On y consacre une journée et pas mal de frais, si l’on ajoute tout. Enfin il reste le plaisir de la virée en scooter pour se consoler.



Je perds la trace de Rachel et Vince dans le village, et alors que je m’arrête pour déjeuner dans un petit resto local, j’entends des pétards et je vois des dizaines d’hommes marcher sur la route. A leur façon de s’avancer et de faire du bruit, on pourrait presque prendre peur et croire à un raid punitif. Il sont précédés d’une sorte de moine à la tenue inhabituelle, encadrés par deux policiers qui exhibent leur mitraillette tels des miliciens, et suivis d’enfants qui lancent des pétards sur les bords, et des poignées de terre et de graviers sur les toits en tôle des maisons. Je m’écarte un peu du bord avec mes couverts, ne sachant s’ils vont profiter de leur marche pour « se faire » un touriste, mais je n’échappe pas à un ou deux graviers tombés du toit. Je les regarde en essayant de comprendre ce qu’ils font, et eux me regardent à la fois curieux de voir un étranger et amusés de me mêler un peu à leur tradition. Comme personne ne parle vraiment anglais dans le resto, je ne saurai pas ce que signifie cette procession, mais quelques minutes plus tard je la recroiserai en scooter, sans prendre de graviers cette fois.




Je traverse ce beau et long village de Champasak dans l'autre sens, je reprends le ferry cette fois plein de touristes asiatiques dans leurs rutilants 4x4, mangeant les bols de noodles servis par une laotienne et sa cuisine ambulante en équilibre sur son épaule. Autour, de nombreuses petites embarcations, toutes précaires. Soit des bateaux de pêcheurs soit des bateaux qui font traverser les piétons et scooters pour quelques milliers de kips.

Je m’enfile les trente derniers kilomètres sans m’arrêter, sans réussir à me rafraîchir tellement le vent est chaud. Je retrouve finalement Rachel et Vince qui m’ont cherché aussi, mon antipathique colocataire, et passe la soirée entre un cybercafé et une terrasse de resto avec deux flamands rencontrés dans le bus la nuit dernière. Après une nuit très moyenne sur un matelas en béton, et avec tout le bruit dû aux fenêtres qui ne ferment pas, nous partons donc à quatre sur les routes du Plateau de Bolaven. Ce Plateau est réputé pour offrir de belles virées en scooter à travers la campagne, rythmées par le spectacle de belles cascades et par les plantations de café.

Nous faisons quelques kilomètres sur une grande route, dans une chaleur plus supportable que la veille, nous passons le péage où l’on nous applique la gratuité pour les motos sans tentation d’arnaque, et nous bifurquons en direction de Tat Lo, l’objectif de fin de journée. Nous nous arrêtons à la première cascade, très belle malgré le manque d’eau. On en trouve en fait une deuxième plus loin, cachée dans les arbres, et un petit village peuplé par une minorité ethnique. Ils vendent un peu d’artisanat mais sans insistance, et aucun touriste ne se balade ici, malgré le bus garé sur le parking. Impression d'une vie à l'arrêt.





Retour sur les scooters, nous reprenons la route, belle et goudronnée mais quasi-déserte. Nous traversons des petits villages traditionnels, qui ne nous étonnent plus mais dont on ne se lasse pas. D’autant qu’ici ils paraissent encore plus pauvres qu’ailleurs. Je trouve difficile au Laos de déceler la pauvreté profonde et subie, de la pauvreté « normale », celle en phase avec le niveau économique du pays et dont ils paraissent se contenter. En quelques kilomètres sur cette route, d’un village à l’autre, j’ai l’impression de passer de l’un à l’autre, d’un niveau de vie vraiment en dessous de ce qui serait acceptable à un niveau qui reflète l’envie de vivre au ralenti sans rien attendre. Je vois des gens qui paraissent bien se porter, qui ne sautent jamais sur le premier étranger venu pour lui vendre quelque chose, qui vendent leur nourriture et leurs boissons à des prix très honnêtes, et dix minutes plus tard je croise un enfant qui me réclame un stylo pour l’école.

Nous nous arrêtons dans un petit resto familial de bord de route pour une soupe de noodles, jetons un œil au minuscule marché de l’autre côté, et repartons. Comme Tat Lo n’est pas bien loin, et qu’il n’y a rien de spécifique à voir sur la route, nous décidons d’y aller chacun à notre rythme sans forcément nous attendre. Vu ma tendance à m’arrêter tout le temps pour prendre des photos, ça vaut mieux pour eux. Ma première pause est pour une partie de pétanque, sur un vrai terrain devant une maison. Ce serait un des passe-temps préférés des Laotiens, un vieil héritage de la colonisation française. L’un des joueurs pourrait se faire passer pour un joueur marseillais pur sucre, avec son tee-shirt remonté au dessus de son gros bide ( d’ailleurs les gros bides sont rares ici, les laotiens sont quasiment tous athlétiques, fins-secs-musclés).

Je ne m’arrête finalement plus beaucoup jusqu’à Tat Lo, où je fais le plein en urgence, et un premier repérage des lieux avant que les trois autres ne me rejoignent. Depuis la route principale il faut s’enfoncer dans le village et un début de forêt, pour trouver les quelques guesthouses le long d’un chemin de terre. Nous prenons une guesthouse basique au bord de la rivière, tout près des belles chutes Tat Hang.




J’ai évidemment l’immense plaisir de partager un bungalow avec ma chère coloc-boulet. Après avoir attendu qu’une mama nous serve dans son petit resto (une heure et demie montre en main, apparemment elle est célèbre pour ça), nous montons aux chutes Tat Lo, encore plus belles si ce n’est que le débit d’eau a dramatiquement chuté en deux heures, probablement l’effet d’une centrale hydroélectrique en amont. Pendant que nous nous délestons de notre belle couche de poussière dans une des piscines naturelles, un guide et son client se baladent dans l’eau à dos d’éléphant. Avant qu’il fasse complètement noir, nous poussons un peu plus haut en scooter pour voir les chutes de très près, et même du bord. De retour à la guesthouse pour une douche et un dîner, la fatigue des mauvaises nuits et du scooter me pousse au lit à 21h … enfin si le boulet qui me sert de coloc’ ne me faisait une crise parce qu’elle a vu un gros lézard dans la chambre. Un garçon de l’hôtel s’arme d’un bâton taillé et fait mine de le chasser. C’est ça, essaie toujours de l’attraper derrière mon lit ! Je m’endors vite sans crainte d’être câliné par le lézard, et le lendemain matin le boulet antipathique me dit qu’elle a entendu le lézard toute la nuit, ce qui l’a empêché de dormir. Je réprime un sourire …

J’engloutis un énorme petit-déjeuner, et pars découvrir le village en attendant que Rachel et Vince se lèvent. Petites scènes de la vie quotidienne, et matinale, d’un village au Laos : des adultes se lavent dans la rivière, les hommes en short et les femmes en sarong ; une jeune fille trie le riz ; les enfants sont à l’école, dans la classe unique et très aérée ; une petite fille me fait un énorme sourire sans bien sentir ce qui lui sort du nez ; deux enfants comparent leur fusil en bois à côté de papa qui travaille ; les habitants que je croise me répondent « sabaydii » avec un demi-sourire, mi-pudique mi-curieux. Un éléphant fait sa balade matinale au pas de course avec son maître sur le dos.





Je retrouve les autres, et nous repartons en scooter, direction la troisième chute Tat Hung à l’extérieur de la ville. Quelques kilomètres et nous arrivons dans un village vraiment très pauvre, à croire que les villages sont hermétiques et que le niveau de vie ne s’homogénéise pas d’un village à l’autre. Les gamins nous abordent en criant « waterfall » et nous pressent de nous garer là et de les suivre. Je sens qu’ils attendent un billet, c’est le genre de visite guidée un peu forcée que je voyais plus au Vietnam, mais rien de bien méchant. Les trois autres ont apparemment peur d’y aller et m’attendent sur la route, c’est donc seul que je suis les enfants à travers le village, qui paraît encore plus pauvre en son cœur. C’est un peu intimidant de croiser les adultes, qui ne me dévisagent pas mais ne sourient pas vraiment, notant forcément l’énorme décalage de richesse. Je finis par apercevoir la chute au loin, très haute et énorme mais quasiment sèche. Je fais demi-tour et retrouve les autres, et nous repartons pour une journée de scooter à travers le Plateau. De plus en plus, les enfants que nous croisons nous font signe, et lancent des « Hello » ou des « Sabaydii » avec de grands sourires, certains en bel uniforme d’écolier, d’autres trop jeunes pour aller à l’école. Quelques courts arrêts photo plus tard, nous faisons une vraie pause pour visiter un marché, mi-moderne avec ses coiffeurs et ses stands de vêtements et chaussures, mi-exotiques avec ses stands de fruits multicolores sur un terrain en terre ocre. Un bus démarre avec un scooter chargé à côté du chauffeur, des femmes essaient de vendre de la nourriture aux passagers qui ont la vitre ouverte (petit souvenir d’Equateur …).

Nous repartons sur la route toujours aussi agréable, doublant des bus locaux ou des camions qui nous suivent des yeux au passage, et dans le village suivant nous avons la chance de passer à la sortie de l’école. Des dizaines et des dizaines d’enfants en uniforme, de chaque côté de la route, forment sans le vouloir une haie d’honneur et nous lancent des « sabaydii » déchaînés. Derrière moi, Rachel et Vince se risquent même à leur taper dans la main touten roulant. C’est bien simple, depuis deux heures j’ai l’impression de rouler d’une seule main, l’autre toujours en train de dire bonjour.

Arrivés à Paksong, nous déjeunons dans un petit resto familial et très chaleureux, accueillis par la patronne et divertis par le petit dernier qui se montre très curieux. Quelques centaines de mètres plus loin, nouvel arrêt dans un café familial pour le principal intérêt du plateau Bolaven : son café. Ce sont les colons français qui ont décidé dans les années 1900 que le Plateau Bolaven serait un lieu de plantation parfait pour le café, puis tout fût bombardé par les américains pendant la guerre du Vietnam, puis tout fut repris, mené surtout par des grandes entreprises. Aujourd’hui des initiatives de commerce équitable voient le jour, ce qui ajoute au plaisir de goûter à ce café excellent.

Nous sommes attablés à ce café, devant nous une jeune femme de la famille fait griller ses grains de café, nous permet de les sentir et d’en croquer un ou deux, et enfin nous sert un Arabica à mourir. Difficile d’obtenir un café plus frais, il vient d’être fait, à l’instant.




Nous reprenons la route, passons devant des plantations de café et même de thé bio, et nous arrêtons à la cascade Tat Yuang. Encore une cascade très belle, dans un cadre très vert, mais il y a peu d’eau. A la sortie du chemin chaotique, je perds de vue Rachel et Vince ... puis Janet mais c’est moins grave. Tout en tapant dans la main de deux petites filles ravies, je roule jusqu’à la cascade suivante Tat Fan, en fait une double chute absolument vertigineuse, puisque deux torrents parallèles se jettent dans une véritable abysse, un trou au milieu de la montagne. Je profite du café désert qui surplombe l’abysse, et je repars, cette fois direction Pakse sans arrêt prévu.




L’après-midi est déjà bien avancée, face à moi le soleil se fait plus bas et légèrement rougeâtre. Dans cette belle lumière et ce temps toujours chaud, j’enfile les kilomètres avec un bon reggae dans les oreilles, pour un dernier ride jouissif. Peu de signes aux enfants et pas de photo, à cette vitesse il vaut mieux éviter. Une petite sensation d’Easy Rider m'envahit, il ne manque plus que les mouches écrasées sur les dents …

Retour à Pakse, je change d’hôtel pour un dortoir ultra-clean d’un très bon hôtel, je recroise Rachel et Vince qui ne comprennent pas non plus comment on a pu se rater, recroise le boulet qui a pris seule une chambre chère et pourrie dans l’ancien hôtel, et profite de la soirée pour mettre à jour le blog. Demain matin il faut partir déjà, direction le paradis …

Sabaydiiii !
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8 commentaires:

  1. Hello Nico !

    J'aime beaucoup la photo des grains de café.

    Sinon, il y a quelque chose qui m'intrigue dans la vie de backpacker. Je constate que malgré le plaisir d'être bien accompagné à chaque escale, il y a une grande liberté de choix et d'activités personnelles entre vous tous. Par exemple, lors de vos escales, que tu puisses interrompre temporairement le voyage en scooter pour aller voir la prétendue cascade (à moins que l'arrêt n'ait pas été long), ou encore que vous vous perdiez de vue alors que vous faisiez le chemin ensemble.

    En résumé, ce qui m'amuse c'est ce savant mélange d'indépendance et de besoin d'être accompagné.

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  2. @Rom' :
    Ben la pour le coup de la cascade, ils m'ont serieusement gonfle, ils ont voulu que j'aille la voir pour eux. Pour ce qui est de se perdre de vue, c'est un detail, et comme il n'y avait presque plus rien a voir et que la route du retour était facile, pas besoin de se chercher pendant une heure !
    Mais c'est vrai que c'est un savant mélange, on ne prend que ce qu'on veut chez les autres, sans que ce soit pour autant opportuniste !
    merci & @ +

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  3. Yo Nico,

    dis-donc mon garçon, ça serait-y pas que tu serais en train de virer motard toi ?

    Fais-gaffe, c'est la première cigarette qui fait le fumeur, mais c'est aussi les premiers moucherons claqués sur les dents qui font le motard ...

    En rentrant tu t'achètes un custom, une routière, un trail, un roadster ou une petite sportive ?

    +1 avec Rom1 : magnifique photo de grains de café

    Sinon, maches-tu encore bien ton pain quotidien ? Quelqu'un m'a dit qu'à force de regretter le passé, ou de trop calculer l'avenir, on finissait par oublier le présent.

    Carpe Diem fiu, accroche-toi : c'est du one shot !

    Bises
    Bru

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  4. @Burns :
    Yo Burns,
    Ben j'mi faiso el'meme reflexion !
    Je pense surement pas m'acheter une moto, mais passer le permis pourquoi pas, et imaginer la traversee d'un pays en moto ... la Mongolie ...

    OK cul sec, mais y a la petite soeur qui arrivera un jour !

    @ +

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  5. Magique !!! encore et toujours. Tu vas finir par nous donner l'envie de t'imiter....
    A la prochaine, bisous

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  6. toujours aussi superbe, privée d'ordinateur pendant notre séjour en Bretagne, je reviens vers nico.... voilà je suis à jour et j'avance sur l'atlas resté ouvert ! magnifique merci de nous en faire profiter, bonne route

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  7. @Maminou :
    il faut pas vous priver, ça va bientôt être possible ...

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  8. @Christiane :
    Merci ! Peut-être bientôt, la carte en ligne. Enfin depuis le temps que je le dis ...

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