Je suis reparti en Argentine ! Bientôt le nouveau blog ...
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vendredi 2 avril 2010

Vang Vieng, la décadence, et Vientiane, la capitale

Après un dernier tour, déjà nostalgique, dans les rues de Luang Prabang, je monte dans un mini-bus direction Vang Vieng. Coup de chance, le van est tout neuf et il y a toute la place pour les jambes, ce qui est rare en Asie quelque soit la taille du bus. L’autre inconvénient avec les bus, notamment au Laos, est leur prix élevé par rapport au niveau de vie. Et on nous raconte toujours des salades sur les temps de trajet, rendant l’heure d’arrivée très aléatoire et éventuellement problématique. J’ai donc choisi le mini-bus, plus rapide que les bus locaux qui ne sont que des camions avec deux bancs, et plus rapide que les gros bus soi-disant VIP.

Après six heures à travers montagnes et villages, et après une pause toujours trop longue (les Laotiens ont le temps, toujours le temps), nous arrivons à Vang Vieng. Cette ville ne laisse pas indifférent : soit l’on est un jeune voyageur et on ne pense qu’à faire la fête, sans chercher à apprendre grand-chose de son voyage, et on adore Vang Vieng ; soit on s’intéresse surtout au voyage et à la découverte, sans que la fête soit un objectif en soi, et l’on a toutes les chances d’exécrer cet endroit. Je n’en attends donc pas grand-chose, sinon de constater une certaine décadence occidentale, qui me fait régulièrement honte dans les lieux de tourisme de masse à travers le monde. Mais ça ne va pas me tuer non plus de passer un ou deux jours ici, et de constater par moi-même ce dont j’entends parler depuis que j’ai mis un pied en Asie du Sud-Est. Et je sais que Cintia, l’argentine quittée deux jours plus tôt à Luang Prabang, est là jusqu’au lendemain. Comme j’ai déjà dû l’écrire, et comme tous les voyageurs s’accordent à le reconnaître, les meilleurs moments d’un voyage sont souvent liés aux gens rencontrés. De belles rencontres dans des lieux moyens sont souvent plus mémorables que des lieux remarquables où l’on n’a rencontré personne.

Je me mets d’abord en quête de Cintia, mais pas de trace d’elle, même pas dans la guesthouse où elle est censée dormir. J’y prends quand même une chambre, claustrophobique mais correcte et pas chère, et je fais un rapide tour de la ville. Dans le minuscule centre, on ne trouve que guesthouses, restaurants, cybercafés, agences de tourisme, et une spécialité très locale, les bars à télé. Dans ces bars au plancher surélevé, on s’allonge à moitié sur des coussins, sous une table basse, et on regarde des séries-télé, surtout la série Friends. Trois sur quatre diffusent Friends en continu du matin au soir, certains se différencient un peu en diffusant les Simpsons ou South Park. Mais chaque bar choisit sa série et n’en change pas d'un jour à l'autre. La première vision que l’on a de Vang Vieng est donc faite de jeunes voyageurs affalés devant Friends, en mangeant un burger et en descendant une bière Lao, pendant un temps indéfini. La seconde vision est pour le soir, j’y viens …




Et alors que voilà … Paul, Siobhan, Sean, Colleen, Maria et Audrey ! J’avais rencontré tout ce groupe d’Irlandais en traversant la frontière Vietnam-Laos, et je les avais quittés au nord du Laos. Ils étaient pressés de descendre à Vang Vieng, pour être dans un lieu de fête le jour de la St Patrick. Je peux les comprendre, mais ils ont restés ici depuis huit jours. La capacité même psychique de passer une semaine ici m’échappe … Mais cela fait plaisir de les retrouver ici. Comme tous les Irlandais que j’ai pu rencontrer, ils sont sympas et faciles d’accès. Direction un bar irlandais pour manger un délicieux pad thaï et regarder du coin de l’œil le match Manchester Utd contre Liverpool. Avec Maria et Siobhan, je tâte rapidement l’ambiance dans deux bars, et je vais finalement me coucher, toujours sans trace de Cintia.

Lever tôt obligatoire, bruit et chaleur obligent. Il fait bien 5 degrés de plus qu’à Luang Prabang, et ça devient vraiment limite. Par un pur coup de chance, je croise enfin Cintia qui était dans la guesthouse voisine. Elle a mis huit heures pour arriver ici, les irlandais onze, et moi six. Allez comprendre … Elle resterait bien encore quelques jours, mais elle ne peut plus changer son billet d’avion. Ça laisse une après-midi pour aller faire l’activité reine et anti-culturelle de Vang Vieng, le tubing. Le tubing consiste à l’origine à descendre la rivière sur des grosses chambres à air. Puis les bars ont fait apparition le long de la rive, de plus en plus nombreux, pour rafraîchir les « tubers ». Puis le tube lui-même est devenu inutile, puisqu’on peut marcher ou nager d’un bar à un autre. Donc aujourd’hui, quand on dit « je vais faire du tubing », ça veut dire « je vais picoler et faire le con toute l’après-midi au bord de la rivière, en ne louant surtout pas de chambre à air ». La stratégie est simple : on monte dans un tuk-tuk juste en maillot de bain, sans chaussure mais avec un sac étanche pour l’argent et l’appareil photo. Le tuk-tuk nous emmène 3 km en amont de la ville, et nous dépose au bord de la rivière où se trouve le premier bar. Je tourne la tête et découvre une enfilade de terrasses et de bars en bois qui surplombent la rivière, musique à fond, avec des poteaux fixant des câbles et des trapèzes pour sauter dans l’eau.



Il fait chaud et l’alcool coule à flot, servi dans des seaux de plage. La rivière est donc un recours indispensable, sauf pour ceux qui sont déjà imbibés et ne contrôlent plus rien (il y a déjà eu des morts). Les irlandais nous rejoignent, et on passe plusieurs heures entre les trois premiers bars, distants d’à peine 50 mètres, entre une bière, un seau de plage, et un saut dans la rivière avec le trapèze. Pour moi, deux sauts et deux méchants à-plats, un sur le dos et un sur le ventre, à plusieurs mètres de hauteur. Comment dire … calmé.

Cinq cent mètres en amont des bars, les locaux utilisent la rivière à leur façon habituelle, jouant, se baignant, se lavant, d’une façon sage et sans artifices. Deux mondes qui se côtoient mais restent à l’opposé ...

En début de soirée, dès qu’il fait noir, nous reprenons le tuk-tuk au même endroit, puisque nous n’avons absolument pas descendu la rivière, et revenons en ville pour se reposer un peu. Le spectacle de Vang Vieng est donc invariablement le même à cette heure : des tuk-tuks débarquant des hordes de jeunes occidentaux éméchés, des filles courant en bikini dans les rues en riant, quelques-uns qui s’affalent dans les bars à télé pour cuver … On ne s’étonne pas si les locaux ici ne sont pas très chaleureux avec les étrangers, le spectacle qu’ils en ont n’est pas reluisant. Dîner rapide dans un bar tranquille avec des québécois et d’autres, et j’aide Cintia à trouver son arrêt de bus, elle a choisi l’option du bus local qui s’arrête en bord de route, pour arriver le matin à Vientiane et prendre son avion. Et la seule recherche de l’information exacte, à quelle heure passe le bus et où il s’arrête, est assez stressante. On finit par trouver l’arrêt de bus, signalé par rien du tout ... le charme des pays pauvres où tout est informel et basé sur la connaissance locale. Après la promesse de se recroiser un jour à Buenos Aires, je retrouve les irlandais dans le même bar tranquille et découvre vite le menu officiel et le menu caché, à base de happy shakes et autres space cakes ... l'autre spécialité de Vang Vieng. Les drogues circulent librement, et la police ferme les yeux pour quelques dollars. Certains bars affichent même ouvertement leur "happy menu".




Je laisse Paul, Siobhan et Maria à leur sourire béat, et je vais retrouver ma chambre claustrophobique. Sommeil lourd rythmé par le ventilo, et réveil lourd dans le bruit habituel du petit matin, les coqs et les locaux y mettant chacun du leur. Je me réveille surtout avec un méchant mal de tête et de gorge, et méchant mal de tout le corps d’ailleurs, conséquence directe de mes deux mauvais sauts de la veille. En une journée et demie, j’ai donc pu confirmer tout ce que l’on m’a dit sur Vang Vieng. Mais il me reste à voir les environs, qui sont réputés magnifiques. Même depuis le centre, difficile de ne pas remarquer ce paysage vert de montagnes abruptes, si typique de l’Asie et presque omniprésent au Laos. Je loue un scooter, et roule quelques kilomètres à travers la campagne, sur un chemin de terre, entre rizières asséchées et rochers spectaculaires, jusqu’à la grotte Tham Phu Kham. Je retrouve Audrey l'irlandaise, les québécois, des israéliens, et plein de gens moins identifiés devant le Lagon Bleu, petit bout de rivière idyllique juste devant la grotte. Bonne ambiance, mais sans la folie décadente du tubing.

Nous partons explorer la grotte à dix au moins, armés de nos lampes et nos tongs. La grotte est gigantesque, composée de salles grandes comme des cathédrales, avec dans la première un Buddha couché sur un autel. Nous nous aventurons plus loin, évitant les quelques trous mortels à peine signalés. Aucun moyen de savoir où la grotte s’arrête, il faudrait un vrai équipement, mais ce que nous voyons en une heure d’exploration est déjà impressionnant.



Retour à l’air libre et au lagon, pour faire trempette et repartir en ville. Comme à mon habitude je m’arrête tous les 100 mètres pour prendre une photo, d’autant plus qu’en cette fin d’après-midi la lumière est parfaite. Je m’arrête aussi longtemps sur le pont qui relie Vang Vieng, la rivière est un vrai spectacle, entre les enfants qui y jouent, les adultes qui s’y lavent, des femmes qui traversent avec des hottes sur le dos, un camion qui roule dedans sans problème, les pirogues qui fusent sur l’eau … Je ne m’arrête pas à Vang Vieng mais poursuit de l’autre côté de la ville, juste pour profiter du scooter, rouler à fond sur la route quasi déserte en observant le spectacle de la vie locale sur les bords, et prendre quelques belles photos des montagnes.




Retour en ville, je rends le scooter, la banane sur le visage, et je finis par tester un des bars à télé mais plus pour écrire le blog que pour regarder Friends sur la télé trop petite. Un fêtard revenant du tubing s’affale sur la banquette voisine, cuité, la serveuse vient lui faire enlever ses chaussures et le regarde d’un air plein de mépris. Une fille qui zigzaguait depuis un moment dans la rue s’affale à son tour sur la banquette devant moi, s’endort vite la bouche ouverte. Un garçon de la table voisine vient lui mettre de la sauce chili dans la bouche. Retour de tubing …

Je retrouve une partie des gens de l’après-midi dans le même bar, Jaidee’s, mais je me force un peu parce que le mal de tête est assez dur à supporter. Une nuit lourde de plus, un réveil lourd de plus, et je prends mon bus pour l’étape suivante, Vientiane la capitale. Finalement je suis resté deux jours de demi à Vang Vieng, plus que je ne le pensais. J’aurais vraiment manqué quelque chose si je n’avais pas vu la nature environnante. Et pour le côté décadent, je me dis que tous les mauvais côtés du tourisme de masse sont ici à Vang Vieng, alors que le reste du pays est préservé et reste relativement intact, le meilleur exemple étant Luang Prabang.

Le bus arrive quatre heures plus tard à Vientiane, sous un soleil de plomb. Il fait encore cinq degrés de plus qu’à Vang Vieng, mais ici nous sommes dans une vraie ville, sans nature à proximité immédiate. D’autres voyageurs m’ont dit qu’il n’y a « rien à faire » à Vientiane, mais je me méfie du sens de « rien à faire ». J’essaie de prendre mon temps à chaque étape, et je ne vois pas mon voyage comme une succession de choses à voir et à faire. Il s’agit aussi de sentir l’air et de flâner sans but précis, pour déceler ce qu’un voyageur trop rapide ne peut déceler, et simplement pour prendre son temps et se reposer. J’ai lu pour ma part que Vientiane avait également le charme de l’ancienne colonisation, un niveau en-dessous de Luang Prabang. Et c’est le genre d’argument qui me suffit, mieux qu’une liste fournie de musées et de temples à visiter.

Après avoir trouvé un dortoir dans un bon hôtel, et évité la compagnie envahissante d’un israélien en mal de conversation, mon premier objectif est le Centre Culturel Français, dont le Lonely Planet dit le plus grand bien. Et comme tous les Centres Culturels Français sont très actifs en ex-Indochine, je le crois sur parole. Effectivement c’est une vraie oasis, avec de beaux bâtiments et un café à l’écart du bruit de la rue. Beaucoup de français bien sûr, mais aussi beaucoup de jeunes laotiens qui apprennent le français. Une médiathèque fournie où je me fais plaisir en lisant tous les grands hebdos. Et trois fois par semaine, un film en français, mon principal objectif puisque je suis privé de cinéma depuis presque huit mois et demi, presque une souffrance. Un film est diffusé demain soir, ce sera l’objectif inamovible de la journée. Ce soir, un concert électro donné par un jeune français, dont les piercings et tatouages ne laissent que de rares espaces vierges sur le visage. En Amérique du Sud il y avait les Alliances Françaises, en Asie il y a les Centres Culturels Français. A chaque fois des lieux stylés, des oasis où il fait bon traîner. La France essaie de garder une influence culturelle partout dans le monde, et elle le fait à chaque fois à sa façon, avec la french touch.

Le soleil se couchant et la température déclinant à peine, je pousse la balade jusqu’à une sorte d’Arc de Triomphe de style légèrement chinois, curieux mais pas laid du tout.




Je rentre à l’hôtel d’un pas lent dans la lourdeur persistante, achète mon énième bouteille d’eau, et ressors sur les bords du Mékong pour me faire dévorer par les moustiques en mangeant à l’un des innombrables petits stands et leurs matelas sur le sable. Peu de raisons de rester éveillé tard à Vientiane, sinon d’utiliser frauduleusement le wifi de l’hôtel d’en face. Je vais donc me coucher dans le dortoir déjà ronflotant, et je cale bien les boules quiès pour échapper au bourdonnement des trois ventilateurs lancés à pleine puissance.

La matinée suivante est assez paresseuse, jusqu’à ce que je me décide à bouger, à l’heure la plus chaude forcément. Je fais un petit tour par le marché Talat Sao, pas le plus exotique que j’aie vu jusqu’ici mais un marché vaut toujours le coup d’œil. Ici c’est la quantité d’argent et d’imitations or qui mérite la photo, et peut-être aussi le vendeur qui dort et ronfle assis sur son tabouret, la tête penchée.

Je poursuis par le centre d’information touristique, un vrai de vrai avec information impartiale de qualité. Un vieil homme me répond même en assez bon français. Je pense à faire un trekking dans le parc tout proche de Phu Khao Koai, réputé pour ses éléphants sauvages et ses cascades. Mais le prix des treks organisés est vraiment dissuasif au Laos, et il est rarement possible de trekker sans guide, à cause des bombes non explosées lâchées par les américains pendant la guerre du Vietnam, et à cause des animaux sauvages dans le cas de ce parc. Le vieil homme me donne toutes les infos pour échapper aux agences, mais je devrai prendre deux guides, en plus de divers frais. Si je ne trouve personne c’est inabordable pour moi seul. Comme les autres voyageurs ne font que passer à Vientiane, et ont rarement inclus ce parc dans leur itinéraire, c’est quasiment mission impossible de trouver quelqu’un.

En route vers le centre, je visite le temple de Wat Si Saket, un des plus vieux et beaux que j’aie vus jusqu’ici. Il est encore en parfait état, mais son âge a tourné sa couleur jaune d’origine en un un bel orangé qui contraste avec les palmiers autour. En sortant du temple je discute avec un jeune moine, qui veut pratiquer son anglais comme tous ceux que j’ai pu croiser. Il me demande même mon e-mail pour continuer à correspondre. Il est vraiment moine, pas novice, même s’il ne compte pas l’être toute sa vie, à cause des nombreuses restrictions contenues dans les 220 préceptes (contre 10 pour les novices). Et en cas de non-respect, l’exclusion du temple et de tout autre temple peut aller vite.




Je m’arrête un long moment dans une pâtisserie réputée pour profiter du wifi et du balcon sur la fontaine de la place principale, et je repars au Centre Culturel Français pour voir un film. En fait de film français, c’est un documentaire en espagnol sur la crise argentine, sous-titré en français. Que demander de plus : un film, l’espagnol que j’ai besoin de pratiquer et l’Argentine que j’adore !

Retour à l’hôtel, dîner rapide dans un resto français (ils sont innombrables à Vientiane), usage frauduleux et immodéré du wifi (mon séjour à Vientiane a largement pour objectif de rattraper mon retard) et au lit dans le dortoir déjà rempli de nouvelles têtes, enfin de nouvelles formes sous les draps devrais-je dire. Le lendemain est une journée hautement paresseuse, toujours occupée à rattraper le retard. Je me décide à visiter un temple pour me sortir la tête un peu du PC, mais trop tard c’est fermé. Dommage, j’ai failli faire quelque chose de bien de ma journée. Pas loin, essaie encore une fois ! Si j’ai quand même trouvé le temps d’étudier mon programme des jours à venir, et je vais finalement descendre beaucoup plus vite que prévu : le trek à Phu Khao Koai est trop cher, sans certitude de voir les éléphants sauvages ; la grotte de Kong Lo entraîne des petites complications de voyage et beaucoup de frais pour pas grand-chose. Donc je prendrai le bus le lendemain soir pour Pakse et son fameux Plateau Bolaven.

Le lendemain matin est encore très informatisé, mais je bouge à temps pour visiter le temple Haw Pha Kaew. En chemin je rencontre un couple français que j’avais croisé il y a quelques mois à la frontière Chili-Argentine, c’est eux qui me reconnaissent et me rappellent qu’on a discuté ensemble au poste-frontière. Le monde est petit, même quand on le traverse … Eux sont en voyage pour deux ans, mais malgré ça ils semblent avancer plus vite que moi, je ne sais pas comment ils tiennent le coup. Forcément on parle d’Amérique du Sud, à quel point elle nous manque malgré ses risques bien supérieurs à l’Asie. A force d’échanger nos impressions et nos conseils d’hôtels pour la suite, je manque d’arriver trop tard pour visiter le temple. Je pensais arriver à saturation, mais le style des temples au Laos ne me lasse pas, contrairement à ceux du Vietnam qui sont plus de style chinois et un peu kitsch. Celui-là est vraiment imposant et splendide, d’une belle couleur patinée par l’âge.




Un dernier tour par la place centrale et dans les rues chaudes de Vientiane, et je rentre à l‘hôtel pour prendre mon bus de nuit vers Paksé. Tout le suspense est de savoir si ce trajet de nuit sera aussi éprouvant que celui fait au Vietnam, entre Nha Trang et Hoi An. Rendez-vous demain matin … sabaydiiiii !
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6 commentaires:

  1. Salut Nico
    Je viens t'encourager à continuer à écrire car c'est toujours une vraie merveille ce voyage et l'asie m'enchante par ces côtés un peu mystérieux et je pense que s'il fallait choisir entre l'Amérique du sud et l'Asie je choisirais l'Asie. Alors ne t'arrêtes pas car beaucoup sont suspendus à tes récits même s'ils ne te le disent pas.
    bon voyage et à très bientôt.

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  2. Yes!!!Youpi!! Enfin pour la première fois depuis le début de ton voyage, tu traverses un lieu qui ne m'attire pas : Vang Vieng et son tubing ;)
    Tu peux pas savoir comme ça me fais plaisir...
    bon même si on peut croiser des gens sympas. et puis voir Friends en étant allongé et en mangeant des champignons magiques, ça vaut peut être le détour... et zut, finalement j'y serai bien allé. Caramba, encore raté...
    continue à me faire rêver et surtout à me donner des idées...
    biz

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  3. Salut Nico,

    quand je vois le temps que ça nous prend d'écrire un petit billet et de gérer toutes les photos, je ne peux qu'être admirative ! Tes billets sont toujours aussi intéressants !
    Curieusement, l'Asie nous attire plus que l'Amérique du Sud, sans doute l'aspect zen :-)

    Bon courage pour la suite.
    Bises
    Eva - au Brésil dès demain

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  4. @Maminou :
    L'Asie est completment differente de l'Amerique du Sud, sauf les constantes de tous les pays pauvres, comme les marches pittoresques et odorants. Et j'y trouve mon compte. Mais cote paysage et aventure, l'Asie n'arrive pas a la cheville de l'Amerique du Sud ...
    bisous

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  5. @Yann barbu :
    hé hé, si je puis t'etre utile dans ce sens-la aussi ...
    Mais Vang Vieng vaut le coup pour ses alentours splendides, et l'on n'est pas obligé de faire le tubing ni de manger des champignons (sauf pour éviter de mourir bête ...).
    Et c'est une bonne maniere de couper en 2 les longs et incertains trajets en bus au Laos.
    Allez, viens faire un tour a moto en Asie, tu le regretteras pas !
    biz & @ +

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  6. @Eva :
    c'est plus zen (si on oublie les milliers de motos au Vietnam par ex.) et tres safe, mais je t'assure que je n'arrete pas de penser a l'Amerique du Sud ...
    Pour le blog, tu n'imagines pas la corvee que c'est d'ecrire autant, mais je ne peux plus changer ca. Et quasiment pas de wifi en dehors des grandes villes, au Laos et au Cambodge, aaaargh !
    bonne route

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